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ESOAN-HOA TOHE-NAN

BOUSSOLE : Fra

DU LANGAGE MANDARIN

TRADUITE ET ANNOTÉE

PAR

LE PÈRE HENRI BOUCHER, S.]J.

MISSIONNAIRE AU KIANG-NAN

QUATRIÈME ÉDITION

OUVRAGE COURONNE PAR L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS & BELLES-LETTRES

CHANG-HAI IMPRIMERIE DE LA MISSION CATHOLIQUE

ORPHELINAT DE T'OU-SÈ-WwÈ

1906

PRÉFACE

DE LA PREMIÈRE ÉDITION

La BOUSSOLE DU LANGAGE MANDARIN (官话 指南 Koan-hoa ioje- nan), publiée par les soins de la légation japonaise à Pékin, en faveur des

Japonais qni étudient dans cette ville la langue chinoise, a déja eu deux éditions, l’une à Pékin même, l’autre à Chang-hai. Nous reproduisons aujourd’hui le texte chinois (moins les préfaces et quelques phrases que nos lecteurs préfèreront ne pas avoir sous les yeux), en y joignant, outre la traduction, la romanisation complète du texte, de nombreuses notes explicatives et un vocabulaire de tous les mots employés dans l'ouvrage.

La première partie se compose de phrases détachées ; elle offre donc bien moins d'intérêt que les dialogues ou narrations, qui constituent le reste de l'ouvrage. Les commençants ne devront pas non plus se laisser rebuter par les difficultés spéciales de ces premières pages, dans les- quelles l’auteur semble avoir accumulé comme à plaisir bon nombre d'expressions qu'il est impossible d'analyser ; on pourrait, du reste, sans inconvénient commencer par la seconde partie, Dialogues des Mandarins et des Marchands.

La quatrième partie ne pourra pas manquer d'attirer l'attention de tous ceux que leur position met en relation avec les mandarins. Missionnaires et interprètes l’étudieront avec profit.

L'idéal d'une traduction est d’unir l'élégance à la fidélité, les agré- ments du style à l'exactitude de la version : bien des causes nous ont empêché d'atteindre cet idéal : en particulier, l’inexpérience de l’auteur, qui réclame toute l’indulgence de ses lecteurs. Mais, puisqu'il ne nous à pas été possible d’unir ces deux qualités, du moins, avons-nous constamment tendu à la seconde. Avant tout, nous avons voulu être utile aux étudiants : c'est pourquoi, sauf la correction, dont aucun écrivain n’a le droit de se

755804

II

départir, tout a été Sacrif6 à une SCrupulease fidélité, surtout dans les premières pages ; tout au plus, avons-nous supprimé quelques formules de politesse, qui surchargeraient par trop la phrase française. Pour atteindre ce résullat, nous avons eu recours à de nombreuses notes explicatives. Leur bat est de rendre un compte exact de ce que la traduction ne fait comprendre que d’une manière vague ou imparfaite. Toutefois, nous n'avons pas cru devoir expliquer tous les caractères à mesure qu'ils se présentent, quand leur sens est suffisamment clair dans la version française : on trouvera facilement dans la figuration le son et l'accent de chaque caractère.

Du reste, la Boussole est un livre de lecture et non un Cours régulier de chinois: qu'on ne s’attende donc à y trouver aucune remarque, soit de construction, soit de grammaire.

Nous offrons ce travail aux missionnaires et à nos compatriotes qui sont en relation avec les Chinois. Puissions-nous venir en aide à ceux qui, de quelque manière que ce soit, se dévouent au bien religieux et moral du Céleste Empire.

Zi-ka-wei près Chang-hai.

1er avril 1887.

IE

NOTE DE LA SECONDE ÉDITION.

En l'absence et à la prière de l'auteur, quelques Pères ont bien voulu se charger du soin de cette seconde édition. Il a confiance que leur collaboration et les remarques bien- veillantes de plusieurs missionnaires ayant permis de l'a- méliorer notablement, ses lecteurs y trouveront plus d’exacti- tude, de précision et de clarté.

Zi-ka-wei, 25 mars 1893.

AVERTISSEMENT.

Le signe = veut dire que les deux caractères qu’on vient de citer et d'expliquer, forment, en se réunissant, une expression dont la traduction suit le signe =. v. g. Ming : clair. X T‘ien : jour. = demain.

On n’a employé qu’un petit nombre d’abréviations, qui seront facilement comprises : p. n. particule numérale. aux. auxiliaire. fin. finale. eæp. explétif.

La figuration adoptée est celle du R. P. Zottoli S. JS. dans son Cours de littérature chinoise, sauf deux changements imposés par la nécessité.

1°. Les son yn et yng sont figurés : in et ing.

2°, L’accent aigu dans le système du R. P. Zottoli a la même valeur qu'en français et donne à l’e le son d’un é fermé. Nous avons suivi le même principe, soit dans le texte français, soit dans les notes. Mais, à notre grand regret, nous avons l’abandonner dans la fguration. Devant marquer les cinq tons ou accents, et désirant adopter les signes conventionnels que le R. P. Couvreur S. J. a employés dans ses différents ouvrages sur la langue chinoise, signes parmi lesquels l'accent aigu représente le Æ‘iu-cheng ; tenant d’autre part à éviter la confusion que produirait la rencontre de deux accents aigus sur une même syllabe, nous avons cru pouvoir remplarer l'accent aigu par le point.

Ainsi donc, dans la figuration, le son d’é fermé est indiqué non par l'accent aigu, mais par le point. Des exemples feront mieux comprendre.

Les cinq tons sont représentés par cinq signes conventionnels. 1°. (-) chang-p'ing : ex. chen d'a. 2. (*) hia-p'ing : ex. % 6, À nd. 3°. (*\ chang-cheng : ex. va, Æ ha. 4°. (‘) k‘iu-cheng : ex. kid, À td. 5°. (-) jou-cheng : ex. ti, 16.

La voyelle 8, quand elle n’a qu’un de ces cinq signes, est toujours muette : ex. 6 oie oil 使 ou che, Ÿ che.

Mais le point lui donne le son de fermé : ex. 4 y3, & cAë, BK che.

11 ne s’agit évidemment que de l’e final : car 6 suivi d’une consonne n’est jamais muet. (Cf. P. Zottoli, vol. I. p. 11).

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PRÉFACE.

TABLE DES MATIÈRES

AVERTISSEMENT.

FoRMULES DE CONYERSATION QU'IL FAUT SAVOIR... 3.

MANDARINS ET MARCHANDS PARLANT DE LEURS AFFAIRES.

CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE

PREMIÈRE PARTIE.

DEUXIÈME PARTIE.

PREMIER. Une location de maison.

SECOND. Fourrures. Médecine, etc. TROISIÈME. Visite d'adieu.

QUATRIÈME. Visite de bonne année. CINQUIÈME. Congratulations. Charges. sIXIÈME. Rixe à propos d’un billet de banque. SEPTIÈME. Émaux cloisonnés. à HUITIÈME. Hypothèque ou vente à réméré. NEUVIÈME. Emprunt.

DIXIÈME. Entreprise de charente ONZIÈME. Une séparation de biens entre frères. DOUZIÈME. Procès avec un voisin. Vente de grains. TREIZIÈME. Location d'arbres à fruits. QUATORZIÈME. Horlogerie.

QUINZIÈME. À la chasse.

SEIZIÈME. Abus de confiance. : DIX-SEPTIÈME. Un homme peu scrupuleux. DIX-HUITIÈME. Achat de livres. . DIX-NEUVIÈME. Un arbitrage.

VINGTIÈME. Achats au mont-de-piété. VINGT-ET-UNIÈME. Une erreur au débarcadère.

VINGT-DEUXIÈME. Un mandarin privé de son emploi.

VINGT-TROISIÈME. Commerce d’opium.

III

35 41 45 49 51 53 57 61 65 71 75 81 87 91 99 105 111 117 123 129 133 136 143

CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE

GHAPITRE.

CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE CHAPITRE

VINGT-QUATRIÈME. Un secrétaire. . VINGT-CINQUIÈME. Jeu et opium.

VINGT-SIXIÈME. Maison de jeu. . . ; VINGT-SEPTIÈME. Manque de parole. . . . VINGT-HUITIÈME. Une barque dévalisée. ; VINGT-NEUVIÈME. Un guet-apens.

TRENTIÈME. Tour joué à un avare. x TRENTE-ET-UNIÈME. Une aumône extorquke. TRENTE-DEUXIÈME. Un cheval peureux. TRENTE-TROISIÈME. Un négociant peu soigneux. TRENTE-QUATRIÈME. D’où vient ce billet ? TRENTE-CINQUIÈME. Un jugement. : TRENTE-SIXIÈME. Escroquerie. Un trompeur EN TRENTE-SEPTIÈME. Quiproquo. Escroquerie. TRENTE-HUITIÈME. Double enquête sur un suicide. TRENTE-NEUVIÈME. Jeux de société. QUARANTIÈME. Charades. Énigmes. Jeux de société.

TROISIÈME PARTIE. STYLE ORDINAIRE DES COMMANDEMENTS.

PREMIER. Engagement d'un domestique.

SECOND. Visite. Thé. Domestique maladroit. TROISIÈME. Toilette, déjeuner.

QUATRIÈME. Diner. Service de table. . CINQUIÈME. Toilette.

sxIÈèME. Location de voiture.

SePTIÈME. Une indisposition.

HUITIÈME. Préparatifs de voyage.

NEUVIÈME. Déménagement. .

DixIÈèME. Soins à donner aux habits. .

oNZzIÈèmE. Repas au restaurant. . . . . DOUZIÈME. Change. .

TREIZIÈME. Domestique nn un oise QUATORZIÈME. On prépare la chambre d’un visiteur. QUINZIÈRME. Reproches et querelles.

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pag: 151 157 165 171 177 181 187 193 199 205 211 215 219 227 231 235 243

249 251 255 257

267 271 275 279 283

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293 297 301 305

VI

CHAPITRE SEIZIÈME. Affaires domestiques. Écurie. . . . . 306 CHAPITRE DIx-SEPTIÈME. Préparatifs de voyage. . . . . 313 CHAPITRE DIX-HUITIÈME. Envoi de présents. ‘. . . . . 319 CHAPITRE DIX-NEUVIÈME. Achat de provisions, dessert, etc. . 323 CHAPITRE VINGTIÈME. Un domestique change de maître. . . 327

QUATRIÈME PARTIE. DIALOGUES ENTRE MANDARINS.

CHAPITRE PREMIER. Première visite d un Ministre au Tsong-li Ya-men.333 CHAPITRE SECOND. Le prince rend la visite au ministre. . . . 341 CHAPITRE TROISIÈME. Un ministre en route pour Pékin. . 345 CHAPITRE QUATRIÈME. Visite. Le ministre recommande un consul. 351 CHAPITRE C:NQUIÈRME. Mésaventures d’un interprète. . . 355 CHAPITRE SIXIÈME. Une collision. . . . . . . . . 363 CHAP:TRE SEPTIÈME. Disparu. . . . . . 371 CHAPITRE HUITIÈME. À propos de Kara. .、 : . . 877 CHAPITRE NEUVIÈME. Une faillite. Répondants. _ , . . . 883 CHAPITRE DIXIÈME. Chicane. . . . . + + « 393 CRAPITRE ONZIÈME. Visite à un nouveau mandarin. . 399 CHAPITRE DOUZIÈME. Visite de félicitation. . ,. ‘©. . . . 403 CHAPITRE TREIZIÈME. Opium à la douane... . 405 CHAPITRE QUATORZIÈME. Visite. Invitation À diner. . 409 CHAPITRE QUINZIÈME. Visite de politesse. .。 . . 415 CHAPITRE SEIZIÈME. Deuil. Choix d’un professeur. . . . 419

CHAPITRE DIX-SEPTIÈME. Cercle poétique. . . . 495 CHAPITRE DIXx-HUITIÈME. Visite. Compliments. is . 4929 CHAPITRE DIX-NEUVIÈME. Un créancier 1r0p es Ua intercesseur. 433 GHAPITRE VINGTIÈME. Un ami commun, . ,. . . . . 437

Heures chinoises. NE AUD Cycle de soixante ans. Vocabulaire. RE

BOUSSOLE

DU

LANGAGE MANDARIN.

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KOAN-HOA TCHE-NAN TI-I KIUEN.

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Ni-nñ koëi-sfng.— Tsfen-sing Où. Ts‘ing-kido t'âi-foù. Ts'ho-tsé Tsè-tsing. Koëi k'oën-tchôong ki wéi.—Ngd-mên ti-biông sân-kô Koëi tch gu ché nà-i chèng. Pi-tch'ôn Hô-nân chèng-tch'êng. Foù-châng tski tch eng-li tchbu mb —Ché, tséi tch eng-li tchôn. ieou-yang -hon ; môu hoëi-kodo, chè king tëé-hèn

Siën-chëng kin-nien käo-chéou. Ngd hiñ tou loü-chë soci liño. Hào foù-k'i, hèn k'äng-kien, siü-fä ping pôu hèn pé. T'oüo-foù, ngù siü

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KoanN: mandarin; commun. Hoa : R& IxG : répondre. Tori : id. = conver- LA

langage. == langage de la cour ; «l. lan- sation. SIC : nécessairement.

gage commun. 14 TCHE : doigt, indi- TCHE : savoir.

quer. NAN : sud. TCHE- NI: tu, toi. NA: finale. = vous. ER

NAN TCHEN: aiguille montrant le sui: NIN : vous.

boussole. st KoEI : précieux, votre. SING : non Tr: sert à former les nombres ordinauc. de famille.

KI1UEN : division dans un ouvrage. FA TsIN : à b's prix, vil, mon.

BOUSSOLE LANGAGE MANDARIN

PREMIÈRE PARTIE

FORMULES DE CONVERSATION QU’IL FAUT SAVOIR.

Votre noble nom? Mon nom est «Qu». Indiquez-moi, s’il vous plaît, votre surnom. -一 Mon surnom est «Tse-tsing». Combien êtes-vous de frères? Nous sommes trois frères. De quelle province êtes-vous ? Mon lieu d’origine est la capitale du Ho-nan. Votre demeure est-elle dans la ville? Oui, j’habite en ville. Depuis long- temps je désirais beaucoup vous voir ; je ne vous ai pas fait visite, je vous ai gravement manqué de respect.

Monsieur, quel âge avez-vous cette année? J’ai passé inutilement soixante ans. (Vous avez) beaucoup de bonheur! (vous êtes encore) très robuste ; votre barbe et vos cheveux ne sont pas très blancs. Grâce à

» Tas'ING : prier, inviter; s’il vous plait.

en haut, désirer. = formule.

K140 : enseigner. r- forme polie d'inter- TÉ-HEN. superlatif : suit l'adjectif.

rogation.

TAI : élevé, votre. À Fou : nom dont on s'appelle entre amis. On dit aussi LA H40, Ta-Hao.

cadet. aîné. = frères.

Ts‘ao : paille, vil, mon.

K'0EN : aîné. CHoNG :

frères. WEI: dignité, monsieur: par- ticule numérale des hommes de qualité.

Ndgo ouWo : je, moi. MEN: marque du pluriel.

Tr: cadet. n HIroNG :

Tcu‘ou : place, lieu, lifé., en quelle pro- vince est votre lieu d'origine ?

# NA: inlerroge. Pr: vil, mon.

TcH‘ana : ville. CHENG-TCH‘ENG : capitale de province. TAI : dans : précède le nom.

Fou : palais. FOoU-CHANG. = id. Votre résidence : forme polie.

ToHou : habiter, arrûter. Lr :

Mo ou MA : interrogation.

dans.

Hor1 : visiter, se rencontrer.

Et Kovo : marque du passé.

KING : respecter. LE CE : perdre. = ir- révérence, manque de respect. = formule.

S1EN : avant. Æ CHENG : naître. = monsieur.

KIN. maintenant. NIEN : année. K40 : élevé, votre. r = CHEOU : âge, au. dessus de 50 ans. = formule.

Hi : inutile. Tou: mesure, passer. = formule.

Soi : année, quand on indique l'âge.

Liao : finale, a des sens divers : indique ordinairement le passé.

HAo : bon, bien, très, interjection, etc.

= Fou : bonheur. KG : notion très vague et très commune. bonheur.

HEN : superlatif, précède l'adjectif. K'ana: paisible, en santé. IRNM, robuste.

air, esprit,

À Kreou : longtemps. YANG: regarder % PINa : ensemble.

4 PREMIÈRE PARTIE.

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i-king pân ps liao. Ngb kin-niên, ts'Ai où-chë soéi, siü i-king liao toüo i-pân-eûl liào.

Tsüen-sing tt-ming. Ngd tsién-sing Tchâng, koän-ming kiko Cheou- sien. Tsüen-hâng p'äi ki. Ngd kiu tchàng. Koëi kia-tsè. Ned hoûn siho n4. Kin-niên eul-chè-sé soéi. Kông-hà tsfi nà-eûl. Ngd thi T'ông- tcheôu ts6 mäi-méi. Ngd hoûo ni ling chôu stang-hào, kôu-ts'è ts li ts‘ing- ngän. Pôu kàn-täng. Tsing-wén pào héo. Sio-héo, sin-tch'äng.

Kièou-wêi kièon-wéi, chë-ts£i k zsiang té-hèn. Kin-eûl, tsho-k t'ing- kién lho-hiông to liao,t kowo-lâi, päi-fâng. Pôn kàn-täng, lâo nin-kia. Ngd pèn y4o téo fou-châng ts'ing-ngän k'fu, (siéou in-wéi ts5-tien wän-châng ts'&i téo-t1; hing-N ks kién boan mëu chë-toïo hào liho, siäng-tsè hoûn fE T‘ovo : s'appuyer sur, charger de. TSUFN : noble, votie.

Fou . bonheur. = litt. je m'appuie sur MING : nom propre à chacun, suit le RE

votre bonheur, grâce à vous, merci. SING et avec lui forme le nom ordinaire formule païenne. au complet. IT-KING : déjà. KOoAN-MING : nom officiel. YÉ. aussi, cependant. ins K140 : appeler, s'appeler, ordonner. Ts‘ar : alors, maintenant, précisément. HANG : ordre. P‘ar : plaoer. = Vctre É 4 Touo : beaucoup, plus. rang (d'âge dans votre famille) est placé

LA UL : finale. Æ I-PAN-EUL : à lequel ? #8 K1: combien ? moitié. Æ Kro : habiter. Tonane : supérieur.

FORMULES DE CONVERSATION. 5

vous! Ma barbe et mes cheveux sont cependant déjà à moitié blancs. Moi, cette année, me voici juste à cinquante ans. Et ma barbe a déjà blanchi plus qu’à moitié.

Votre nom et votre prénom ? Mon nom de famille est «Tchang»; mon nom officiel, «Cheou-sien». Quel est votre rang d’âge dans votre famille? Je suis l’ainé. Quel est votre âge? Je suis encore jeune, jai cette année vingt-quatre ans. habitez-vous? Je fais le commerce à T’ong-teheou. Je suis en relations d’amitié avec votre on- cle; aussi suis-je venu exprès pour vous souhaiter le bonjour. Merci. Permetiez-moi de vous demander quelle est votre enseigne. Mon ensei- gne est « Sin-tch’ang » (Sincérité et Splendeur).

Il y a longtemps que nous sommes séparés. Vraiment je désirais beaucoup (vous voir). Ce matin, j’ai entendu dire que vous étiez arrivé, et je suis passé par ici exprès pour vous saluer et demander (de vos nou- velles). Je suis confus; je vous ai donné de lembarras. J'aurais vraiment voulu aller chez vous, vous rendre mes devoirs; mais je ne suis arrivé qu’hier dans la soirée, mon bagage n’était encore nullement

FA KIA : premier caractère du cycle. FF + TsAo : de bon matin. K'1 : se lever,

KiA-TSE : âge, au dessuus de 50 ans. BR Na : finale. KonG : honorer. HI : joie, féliciter.

ONG-HI: féliciter.= formule qui

ici ne peut 8e traduire exactement.

TSsAT : dans. FN NA-EUL : ?

H Mal: acheter, | Mal: vendre. K | MAI-MAI : commerce. Tso : faire.

Houo : avec.

À LIrNG : illustre, votre. CHOU : frère cadet du père.

SIANG : avec. SIANG-HAO : ami. x Kou : cause. Ts : cela.= c'est pour- quoi. |

T'é : unique, exprès. Ts'ING-NGax : bonjour ; demander si on est bien portant. NGAN : en paix. K AN : oser. ANG : supporter. 4 Pou-KAN-TANG : je n’oserais, merci. = formule très usitée. P40 : précieux, votre. HAO : enseigne. W'er : séparer. À IEOU longtemps. CHE-TSAI : vraiment. K'0 : avoir soif. A SIANG : penser à.

sert ici de finale. matin, de bon matin. LES T'ixG : entendre. KIEN : voir, per-

cevoir. = entendre dire, apprendre.

n LAo-HIONG : vieux frère aîné; mon

sieur ; à plus âgé que soi.

KoOUo : passer. Laï: venir. FANG : s'enquérir. KIA : NiN-KIA : monsieur, VOUs.

Par : saluer. LS Lao : fatiguer, ennuyer. char. NN ) :- PEN : fondement, naturellement. YAo : vouloir, devoir, marque du futur. TSIEOU . mais. IN-WEI : que, comme.

FE Tso: hier. À TE: jour. = hier.

parce-

WAN : soir. CHANG : sur. = le soir.

Tav : arriver. T1: marque du génitif, de l'adjectif, du participe etc., etc.

H1xG : aller, voyager. Li: prunier. = bagages (expression corrompue peut- être de 使 FE).

Ko : chaque. IEN : objet, article.

# CHE : disposer. 4 Touo : prendre. = arranger. HAo : bien, oomplete- ment.

6 | PREMIÈRE PARTIE.

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môu tà-k'ai liho, chën-chéng ti ïi-fou tôu müu hogn né, chôu hiông-t{ ming- t'iën tséi kodo-k'iu 8ié pbu. Pôu khn-täng.

Chào-kién, chào-kién. Ngd tché-ki tien ma5u kién-tchÿ ni, hèn siang ni, mô-pôu-ché yebu ping liiao mo. K‘è-pôu-ché md..— Ngb nà-t'iën kkn ni ping ts ai hào, lièn chéng k'‘i-chë hôan môu fou ynên-eûl né, p’â ché ni tch 5u téo wéi-piën-eûl k'iu, yéou tch 6ng 16 liào. Ngd tché-hoëi ché tchà tièn-eûl liâng, kïo-tchô t'eôu tng,hotn-chsn soän-t'éng. NE tsbng tsng téi-fôu hèo-hho-eûl tché-I-tché tsiedu 1iao. |

Tchëé-ké jên chë-tséi k'4o-pôu-tchôu. Choüo-héôa king ché yûn chän tchéo ti. Nin siang hoûo ta y4o tchèen-eûl, n& sokn ché yéng-sin liño; nin hoñn pün tchë-téo t‘ä pi-k'i ma: f-wéi-ti ngfi choïo t4 héa, hôu

FT TA : auriliaire. EH K'ar : ouvrir, séparer. STE : remercicr. #ÿ Pou: pas. rendre

CHEN : corps. CIHANG : sur, visite. & BK I-Fou : habits. CHao : peu. h KIEN : voir. Tou : tous, toujours. Universalité. TCHO : auxiliaire. #2 CHou : être indulgent, pardonner. Mo : négation. Mo-Pou-çcH£!

EF MING : clair. BA MINq-T'IEN : demain. n'est-ce pas ?

FORMULES DE CONVERSATION. 7

en ordre, mes malles n'étaient pas encore ouvertes, je n’avais pas chan- d’habits; excusez-moi donc: j'irai demain vous rendre votre vigite. Comment donc ?

On vous voit rarement. Je ne vous ai pas vu ces jours-ci, mais j'ai beaucoup pensé à vous. Ne serait-ce pas que vous auriez élé de nouveau malade ? Mais oui. L'autre jour, quand je vous ai vu, vous étiez justement relevé de maladie, mais vous n’aviez pas encore repris votre teint ordinaire. Peut-être êtes-vous sorti, et avez-vous eu une rechute, Ceite fois-ci j’ai pris un peu froid, je souffre du mal de tête, et j'ai tout le curps courbaturé. Alors il faut absolument appeler un médecin qui vous soigne bien, et tout sera fini.

On ne peut vraiment pas se fier à cet homme-là. Ses paroles ne sont que nuages amoncelés éclairés par le brouillard. Si vous croyez qu’on puisse compter sur lui, soyez persuadé que c’est peine perdue. Ne connaissiez-vous donc pas encore son caractère ? Il n'aime qu’à dire de grands mots, vantard et hâbleur aa dernier point, Si vous voulez

YEov : de nouveau. PING : maladie. : obtenir, pouvoir, falloir, ete. 下"o : pouvoir; comment en serait-il au- K'ao : s'appuyer. Æ Tcou : habiter,

trement ? comment ne serait-ce pas cela ! rester, au. Pov : négation placée, Na : celui-là. Na-T‘rex : l’autre jour. comme cela 8e fait souvent, entre le verbe CHE : çouleur. 气色 K'‘1-CHÉ : id., teint. et l'auxiliaire. Fou: de nouveau, revenu. YUEN : CHOoUO : parler. Er A HoA : parole.= parler. origine. EH K1NG : seulement. P‘A : craindre, peut-être. + YEN: nuée. CHAN : montagne. TCR'oU : sortir. TcB'og et K'‘it, quoique Ou : brouillard. Temao : éclairer. = séparés ne font qu'un verbe. sans consistance. WAI : dehors. # PEN : côté.=au dehors. ÏÉ TCHOEN : sûr, certein. TcH'oNG : double, de nouveau. Lo : SOAN : compter, croire. tomber. A PE blano, inutile. YoNG .NIN | HoEr : fois. CHE : eæplétif, erplicatif. employer son cœur, se donner de la peine. Tcxo: souffrir de, être atteint par. TCHE : savoir. TaAo : science.=$savoir. I-TIEN-EUL : un peu. T'a : lui, FD NA : de la sorte, ce. + Kio : sentir. DA T‘Eou : tête. Tex: | Pa rate, estomac, bile. PE SK Pr- douleur. K‘1: = caractère, humeur. SOAN : acide, 6 T'oNG : souffrir. = BE MA : interrogatif. mal à l'aise, Wei: goQt, I-wEL : seulement, NA : alors. El TSoNG : en somme, abso- toujours. NGAI : aimer. lument. H} Hou : trouble. Tox'‘ogi : souffler. TAI : grand, k Fou ; homme.= médecin. IA Horx : confus. nr P'ANG : se venter, HaAo-HAO-EUL : un mot r'épété r'er- hâbler.

force l'affirmation. 16 TCHE-I- CHE : regarder comme vrai.fé SIN : croire. TCHE : 80igner. © NAN: difficile. # MIE : éviter.

8 PREMIÈRE PARTIE.

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toh'oëi hoén-p'éng. Nin ybko ché-sin t‘ä-ti hba tsieôu nân mièn yéo chang- téng liào.

Nin tohé-f-hiéng koéi-yäng tôu hào liào md. —T'oüo-fôu tôu hao lio, k'o-ché k‘5-séou t'ai k‘ing-chèng i-tièn-eûl. Tché-hoëi nin ping ti jé-tsè kiedu lièo, soëi-jân tou hào liào, hoân t ts'ing téi-foù, tché ki-tsi pèu y6, ngan sin t'iño-yäng, ts ai hao n£—OChé, tech ng nin kôan-tehéo, sié-sié.

Ni tski tché-eûl k‘d-1 soëi-pién, pôu yao kiu-li. Ng mông nin ti t'ai ngäi, i-king pôu kiu-h liào. Tchâo tché-md-yàng tsiéou hào. Ngd 1-heôu yedu ché, ts‘Ai ki kan Iño-téng ni. Nin k'‘èng kiko ngb ts6 ché, tsiéon ché chang ngb lièn liào.

Toë-t'iën, mông ni chang ngb ti tohâ-yé, wéi-téo hèn ho, sié-sié, sié-sié. Hào-choüo. Ngd tché-hoëi t£o Tch 6ng-ngan k'in, tsiéou tfo-liao Od-t chän, k'‘o&ng liho liàngt'iën, pôu-kodo mài liao f-tièn-eûl tch'â-yé, séng lièo k‘fu ti pôu too; pôu tch ang king { ti-hèn. Hào-choüo, p'ông-yedu kiâo ts‘ing yéo-kin ché te&i te ing- pou tsdi tüngesi.

FORMULES DE CONVERSATION. 9

croire ses paroles, alors vous éviterez difficilement d’y être pris.

Êtes-vous tout à fait remis de votre récente indisposition ? Merci, cela va bien mieux; ma toux a un peu diminué. Cette fois, vous avez eu une longue attaque. Bien que vous alliez mieux, il faut demander au médecin de vous donner quelques doses de médecine tonique, vous tenir tranquille et vous soigner. Merci pour l'intérêt que vous me portez. Merci, merci.

Ici, vous pouvez agir à votre guise, il ne faut pas vous occuper de l’étiquette. Je reçois avec reconnaissance (les marques de) votre haute bienveillance: déjà je ne m’astreignais plus à l’étiquette. S’il en est ainsi, c’est bien. Si par la suite j’ai quelque affaire, je ne craindrai pas de vous inportuner. Si vous voulez bien me charger de quelque affaire, vous me ferez beaucoup d'honneur.

Le thé que vous avez bien voulu m’envoyer hier a un nl goût; merci, merci. Que dites-vous là? Dans cette dernière visite à Tch‘ong- ngan, j'ai passé deux jours à me promener sur les collines de Ou-i, et je n’y ai acheté qu’un peu de thé. Excusez-moi si je vous en ai envoyé une si petite quantité. Que dites-vous là? Dans les rapports d'amitié, l’im- portant c’est le sentiment, et non pas la valeur des présents.

ou plutôt 18 CuaNo-Tanc : être | Tcaao: éclairer, selon. dupé, être pris au piège. BE ToRÉ-Mo-yaANG : de cette manière. Hiana: vers. JP} I-HIANG : jusqu'ici. HEOoU : après. I-HEOU : à l'avenir. | TCHÉ-I-HrANG : dernièrement. es Lao : fatiguer. L Tona : remuer. = id.

% YANG : indisposition, maladie. Re LIEN : face. CHANG-LIEN : accor- K‘o-cus : formule initiale. der la face. . [A K'o: toussor. Et SEOU : id. = tousser. I OUv:-1-CHAN : collines dans le nord K'1NG : diminuer. Æ CHENG : id. = id. du Fou-kien, l'on récolte le fameux JE : jour. + TsE : finale. = jour, temps. thé Bohea. A SOEI-JAN : quoique. JE K'o4NG : errer, 8e promener.

Re TCH‘E : manger. F. Yo : médecine. Tou'4 : thé. s: : feuilles. = thé. Po : réparer, restaurer. Ter : WEI: goût. Tao : principe. = goût. ajuster, particule numérale, dose. HAo-CHOoUo : bien dit. T'‘140 : soigner. YANG : nourrir,80i- Pou-Kouo : seulement, cela ne dé- gner. = soigner. passe pas. | Koax : fermer, s'occuper de. Toaao : 4 KING : respecter. I: intention. res- illuminer, s'occuper de. = sollicitude. pect. TCR‘ENG : accomplir. remplir. d Sort : selon. 便 PIN : commode. = à sa JB P'oNG-YEOU : amis. guise, 7% K140 : joindre, relations. Ts'rNe : af. Kiv : saisir, s'arréter à. ) Lr: rites, poli- fection. = amitié, rapports amicaux. tesse, cérémonies. faire des cérémonies. Yao:ilfaut. KKIN:serr6. = nécessaire. Mon : recevoir une faveur. + T‘ar: Ts‘ING-1 : none élever, votre. K Tona : est. 西 SI : ofiest. = chose, objet.

1 PREMIÈRE PARTIE,

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Ni chèng nà-eûl k'‘fu.—Ngd sièng chang Tchäng lho-ch& né-eûl péi-k'o k'‘iu.—Né-md ngd k'ieôu n\ t'{ ngd wén Tchäng-hiông bào, choïo ngd hèn siang t'ä, yèou hién-k'ông-eûl, ts'ing ta lâi tsodo-tsodo. Ts'iên ki tign ngb k'iu-tf ché-heôn, t'ä t'oïo ngù wén nin hào lâi-tchü: inewéi t'A fnu- jan yebu f-tièn-eûl k'ién-ngän, soyo-i 1‘ä tsèng môu nêng tch‘ôu-mên.

Fân jèn choüo-héa tsdng yo chë-tch'éng.—N& ché i-ting-ti D. Jü-ché yedu sä-hoàng p'ién jên ti ché, kido jên K fn-p'ouo liko, tsc-ki ys tie5u lièn. Ni soûo luén-ti tchéng hz ngè-if sin liào.

Tcehz kfen tông-s1 ni k'än ché tchën-ti ché kia-ti. —Ngd kin ché kia- ti. —Noùd k'än ché tchë-md-lehô, tsiéou in-wéi fen-pfen p5n tch'ôn-lâi, pôu kan choüo.—Ché, ni môu sf k'äu, tchë kt ts‘ôn, yên-ché pou koäng-joén.

Ngb-men lia jôu-kin tôu hiân-tcht. Ko tsô chén-md hao ni Ni k'än

Lao : vieux. ET CHE : maître, = plus K'0 : hôte. FF Pai-K'‘o : faire vi- distingué que SIEN-CHENG, site. FD NA-ZUL : là-bas. # MK NA-M0 : ainsi, alors, dans ce cas.

FORMULES DE CONVERSATION. 11

allez-vous ? Je pense aller rendre visite au professeur Tcbang. Dans ce cas, je vous prie de saluer de ma part mon ami Tchang. Dites- lui que je pense beaucoup à lui, et que, s’il en a le loisir, je le prie de venir me voir. y à quelques jours, quand j'ai été chez lui, il m’a aussi chargé de vous saluer; mais une petite indisposition de sa femme l’a tout à fait empêché de sortir.

Tout homme doit absolument être sincère dans ses paroles. Cela est un principe certain. Toute affaire l’on ait menti et trompé, si la chose est découverte, vous fait perdre la face. Ce que vous dites est conforme à ma manière de voir.

Voyez si cet objet est vrai ou faux. —Je crois qu’il est faux. Je le croyais aussi, mais ne pouvant pas bien juger, je n'osais pas le dire. Ah oui, vous n’avez pas regardé de près ; la ciselure est grossière et

n’a pas d’éclat.

Nous voici tous deux pour le moment sans emploi. Que pourrions- nous bien faire? —Que pensez-vous que nous puissons faire? En vérité,

5 : pour, à la place de,

ft Kr40: être cause de, marque du passif.

HIEN : loisir. K'‘oxc : vide. = joinir. P'ouo : briser, deviner. K°An-r'‘ouQ0: voir

Tsouo-Tsouo: s'asseoir pour causer. TS'IEN : avant, auparavant, y «a quel- ques jours.

CHP : temps. # HEov : attendre. = temps, Apres le verbe, ge traduit par quand. Lai-TCHo : Naale auxiliaire ; a le sens du présent, du temps dont on parle. FOU-JEN: épouse. R K'IEN : manque, défaut. Sovo : lieu, qui. Souo-1 : c'est pour-

quoi. Tem'ou: sortir. F 4 MEX : porte. =

sortir. A AN : tout, quiconque. CuE : vrai. TCH'ENG : sincère. id.

clair dans une affaire.

TasE : soi. CL, Ki: soi, = soi-même.

TCHENG : droit, précisément. À Ho : s'accorder, convenir.

LL 4 TCHEN : vrai. IA : faux.

JE L TcHÉ-Mo-TCHO ou JE 4 TcHË-Mo-yaANu : de cette manière. FEx ; diviser. 74 PN : discernur. discerner. Tcx'ou-Lai : .Jietlc auxiliaire ; séparée du verbe par Pou, a re sens de : ne pas pouvoir. Sr: fin, minutieux, en détail.

ET YEN: visage, couleur. HA VEN-CHÉ: couleur.

oOANG : brillant. 5 JoEN : riche, brillant.

TIrxGc : sûr. I-TING ; çertainement. LIANd : habileté, adresse. Lis (Pékin) :

Li : doctrine, raison.

Jo : si. Jo-CHE : si.

SA : répandre. Hoana: mensonge. = mentir. P'IEN : tromper.

deux.

JoU : comine. JOU-KIN : maintoe- nant. CaxN : quel. Cu#x-Mo : quoi, quel. le N1:interrogation.

42 PREMIÈRE PARTIE.

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yebu chén-md kb ts6-ti. Ngd k'än chë-ts£i nân-ti-hén. choio ts6 chengef,

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ni nzb yedu iuôu-yeôu pèn-ts'iên; choïo ts6 hoüo-ki, yeôu miu chedu-i. Tchäo ni tché-md choùo, tsan-mên lia ki piu ngd-se liao md. Kiedu-king, chäng-t'iën pôu cheng of lôu-ti jên, téng mân-män ts tà-soän, tsiéou-ché- liào.

Ngd siang tâo n&-eûl k'o4ng-k'oâng; tsieéu-ché ngù 1-ké-jèn yegu làn-täi kf 和. Ngb siang kfu k'ofng-k'oéng; in-wéi müu-yedu pén-eûl, pôu kño- hfng ; ki-ché tchë-md.tchô tsan-mên lia i-t'ông k'fu hào-pou-hho. Ni-nä koi fk oli-eal tà-pän-eûl k‘iu, ngù ys han fang-pién liho.

Ni-n choüo-hôa chëng-in t'&i sièv. Jan hàdo-siè-ké ting pôu tsing- tch on Ngb-ti cheng-in cheng-lâi pou nêng tà, toéi jên choüo-hôa yeôu pôu kan chëng jéng, soda-i hièn-tchô chëng-eûl siao. Fân jên choüo-h6a shng-tsè yéo-kin; shng-tsè hào, tsè-jän hiàng-ling, tsé-in te ing-tch ou tsè- jân môüu hân-bôu.

Ngd kang-ts'âi kô-tcho kë-chäân, hoûo t'ä choüo-h6a, ni t’ing-kién liào

FORMULES DE CONVERSATION. 13

je nous vois en mauvaise passe. Si vous parlez de faire le commerce, ni vous ni moi n’avons de capital; s'il s’agit d’être employés, nous ne sa- vons aucun métier. À vous entendre, nous n'avons tous deux qu’à mourir de faim!— Après tout, le ciel ne crée pas d’homme sans moyens de subsistance. Attendons un peu, puis nous aviserons à nouveau, et tout ira bien.

Je voudrais aller me promener par là; mais seul, je n’en sens pas le courage. Moi aussi, j avais l’intention d’aller faire un tour; mais sans compagnon, il ny a guère d’entrain. Puisqu’il en est ainsi, que dites-vous d’aller tous deux ensemble ? Si vous pouvez venir avec moi et me servir de compagnon, ce sera tout à fait à mon goût.

Vous parlez trop bas. On n’entend pas distinctement une bonne partie de ce que vous dites. Ma voix a naturellement peu de force, et quand je parle à quelqu'un, je n’ose pas crier: cela fait paraître ma voix encore plus faible. En général, pour la parole, l'important c’est le ton de voix. Si le ton est bon, le son sera naturellement clair, les mots seront distincts et par suite il n’y aura rien de confus.

Avez-vous entendu ce que je lui ai dit tout à l’heure derrière le para-

Æ CHENG : produire. I : intention. = Yu: signe du datif, pour, à.

négoce. # FANG: carré, place. FANG-PIEN : commode.

PEN: propre. à TS'IEN : sapèque, ar- , ‘2 CHENG : son. IN : = id., voix. gent. = capital. [associé. TAI : trop.

HEovo : compagnon. KI: iq .= coinmis, SI1ËÉ : quelques. Ha40-S1É-Ko : un bon

CHEOU : main. E I: habileté. métier. nombre, beaucoup.

M Texao : selon. Tcuk-mo : de la sorte. litt. TS'ING : pur. 4 Tcx‘ou: ordre. = net, d'après ce que vous dites ainsi. distinct.

Tsax : je, moi. = K'‘r comment ? CHENG : naïitre. CHENG-LaAI : naturelle- N6o : souffrir de la faim. 7 Se : mourir. ment. Kreou : scruter. TogI : eadresser à, répondre.

KING : entièrement. ze I KIFOL-KING: fi JANG: crier fort. approfondir, tout hien examiné. HE H1Ex : paraître, manifester.

Lou : honbeur, salaire, traitement. HraxG : bruit. LIANG : clair, écla- Ou : négation. tant.

MAN : ient. TE\G : attendre, degré. TsE : mot. TSE-IN : son des mots.

Tsai : de nouveau, alors. T8E-JAN : naturellement.

TA: auxiliaire. Soan : compter. 2 HAKN : tenir quelque chose dans la bouche. LAN : paresseux. TAI : id. HoU : colle ; confus. = confusément, PAN : compagnon. EcL : finale. hésiter, indécis.

K40 : grand, haut. fl IING : joie, en- #8 KANG-TS'AI: tout à l’heure. train. = entrain, plaisir. Ko : séparer, fermer. Ko-cHAN :

3 K'‘oaï: morceau. I-K'oAI-EUL : ensemble. paravent.

PREMIÈRE PARTIE.

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mb Ngb môu t'ing-kién, kfn-lAi ngd-t1 eùl-toùo yebu tièn-eûl Iông. Pün kohn tsén-mè-yéng, ngd k'iëou ni ts'iën-wän pië pa tchë-ké ché ki sië-leôu liño. Tché ché i-kién kt-mi-ti ché-t'eing. Ki-ché tohëé-md-tch5, ngù p50 choüo, tsèng pôu tché ya hog&i ché liào pé.

Ni tong-t tchông-koïo h6a mb. Lio hogi i-tiènûl. Hfa-mên-t: héa pië-tch‘ôu pin chén tong.—"Tchông-koïo h6a pèn nân tông. Kô-tch'‘ôu yedu kô-toh‘ôu-ti hiäng-t'ân, tsiéou-ché koän-hôa t'ôüng hing.— Ngd ting- kién jan choïüo koñn-h6a hoân fEn nân pe in né. Koän-héa nân pg Kk iing- tido-eûl piu t'ông. Tsé-in tch'a-pôu-toño.

Lao môu kién lièo, ni-n% boan jén-të ngù mo. Ts'ilo-tchô hào micn- chén. Pôu kf-t taéinà-eûl hoëi-kodo, chë-king té-hèn, pou kèn méo-mei teh sng-h5o. T'sàn-mên lia ts'iên nien tsai Tohang-eul Kkia 1-ké tchoüo- tsè chéng ha tsièon, ni tsén-md wâng 1iao mo. T'i-k-lâi, ngo jén-të liàn, nl ché H6-eùl-y£ mb.

FORMULÆBS DE CONVHRSATION. 46

vent ? Je n’ai rien entendu. Depuis quelque temps j'ai l'oreille un peu dure. Quoi qu’il en soit, je vous prie de ne laisser à aucun prix rien transpirer de la chose. C’est un secret. En tout cas, je n’irai certaine- ment pas, en parlant, compromettré votre affaire.

Comprenez-vous le chinois? Je le comprends un peu. Mais le dialecte d’Amoy n’est guère compris ailleurs. Le chinois est naturel- lement difficile à comprendre; chaque pays & son patois; mais 16 man- darin a cours partout. —- J'ai entendu dire que le mandarin même avait deux prononciations, celle du sud et celle du nord. L’accent n’est pas le même dans le mandarin du Sud et celui du nord; mais la pronon- ciation des mots est à peu près la même.

Il y a longtemps que nous nous sommes vus. Me reconnaisséz-vous ? En vous regardant je reconnais bien votre figure, mais je ne me rap- pelle pas en quel endroit nous nous sommes rencontrés. Excusez-moi, _ mais je n’ose pas dire un nom à l'aventure. Comment! avez-vous ou-

blié que nous avons bu le vin à la même table, il y a deux ans, chez Munsieur Tchang-eul ? Vos paroles me le remettent 60 mémoire: n’êtes- vous pas Monsieur Ho-eul ?

it IN : près. Kix-Lat : dernfêrement. patois. Chaque pays a le patois de chaque H EuL-ToU0 : oreille. pays. oAN : s'occuper de. Æ TeEN : quel. litf. T'oNG : aller à travers, partout. Je ne m'occupe pas, peu importe que ce HING : aller. soit d'une manière ou d'une autre. K‘raAN& : ton, patois. # Ttao : ton. = Ÿ Ts: mille. M Wan : dix mille. = accent. absolument avec négafton. Tcu‘a: se tromper. = TcCcH'A- Pré: il ne faut pas, conh'action de POU-TOUO : L'erreur est petite, ü y a peu Pog-YAo. de différence, à peu près. PA : prendre, #igne de l'accusatif. ff Pr'rao : regarder. MreN : visage. KI signe du dattf. CHAN : bon, habitué. MIxN:CHAN : J É StÉ-LEOU : dégoutter, transpirer. connaître de vue. KI : secret. MI : caché. = secret. Mao : témérairement. ER Met: obsour. Teue : jusque, aller à, de manière À. à la légère. R YU: à. | Hoai : gâter, ci je n'irai pas, #8 To#t‘EenG : louer, nommer. Hot : Tronc: du tout, jusqu’à gûter laffaire.| appeler à haute vulz. = normiier, E PA : finale, voilà, signe de l'impératif. 5 ES Euz : deux, second, cadet: KIA : osxo : comprendre. TE: auxil. maison, famille, chez. HR TcHovo- Tcaoxe : milleu. Bi Kovo: royaume. Tse : table. = Chine. ie T‘1 : mentionner, suggérer. Be Lio : un peu. ozI : savoir. K‘1-LAr : auxil,

PJ Pré: autre. Tou‘ou : lieu. = ailleurs. # YE : père. Titre honorifique. Ho-FUL : #5 Hianc : district, pays. T'an : causer, second fils de la famille Ho.

PREMIÈRE PARTIE.

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Ni-nä tchë-Hhiang hào; ngù yedu kién-ché t'oùüo ni pén-pän. Chén-md ché. Tsing choïo p4. Ngù ki-t£ ts‘iên-tien sin-wên-tchè chéng ki-teéi yedn 3-wéi hoki sië-tsé-hôa-ti sfng-Tchôu, chë-tséi sién-môu té-hèn. Ting choüo ni jén-té t'a, souo-i k'èn-k'ieôn kô-hfa t4i wêi kiâi-châo. yông-f, ngd tsdng yäo ki nin higo-lâo-ti, Nin féng-sin pa. Kiño-ki ngb liho.

Sodo yedn tsàn-mên k'oäng-kouo-ti tché-sié-k6é ming-chéng ti-fäng, tsieou-ché ngo-man kin-eûl chäang-où t4o-tf nä-tsodo chän-chang king-tché häo-ti-hèn. Ché, ngd tsoéi hi-hoïn n4& pén-chän t'ing-wéi liàng-sän D ti tchôn-king. Ting-hào ché tchou-king, tchoàn-koûo wän-eûl k'fu, tséi nä-k'oäi t chë-t'eôa châng tsodo-tchô, t'ing chobi chëng-eûl, tchen kido jan win lit kiäi k 5ng.

Ni tsü-eûül k iu yeôn hôu bo8i-lfii, teaho-5 ché wan-ng&. Hoëi-lâi yedu këng-t'ien liho. Siàng tuë-eûl wan chéng yug-likng hèn hào; hôu chéng

SIN : nouveau. WEN : entendre, SIN-WEN-TCHE : journal. bruit. = nouvelle. sk TCHE : papier. FE Ki: se rappeler. Tsar : contenir. =

FORMULES DE CONVERSATION. 17

Comment allez-vous ? Je veux vous prier de faire quelque chose pour moi. Dites-moi ce que c’est. Je me rappelle avoir va mentionné avant-bier dans un journal un nommé Tchou qui sait écrire des inscrip- tions vraiment charmantes. Ayant appris que vous le connaissez, je vous prierais de me mettre en rapport avec lui. C’est facile; je veux absolu- ment vous rendre ce service. Soyez tranquille; remettez-vous en à moi.

Parmi les lieux célèbres nous sommes passés, c’est la montagne nous sommes arrivés aujourd’hui à midi qui a la plus belle vue. Oui, j'aime par dessus tont cette allée de bambous de deux ou trois /é, qui passe près du pavillon à mi-côte. Le plus délicieux, c’est de se promener dans cette allée en en suivant tous les détours, de s’asseoir sur la grosse pierre et d'écouter le murmure du ruisseau; on en oublie vraiment toutes ses préoccupations.

Hier êtes-vous revenus de bonne heure ou bien tard de votre excur- sion au lac? Nous sommes revenus à la quatrième veille. Je crois qu’hier soir il y avait un très beau clair de lune, sur le lac, le spectacie

Æ Tsouo: siège, p.n. des maisons, monta- gnes, etc. KING : grand, aspect. L TcHE : joli. = vue, paysage, lift. NA-TSOUO-CHAN CHANG: sur celte montagne. CHANG-OU TAO-TI nous sommes arrivés à midi. KING-TCHE :

rapporter.

k SIÉ : écrire. TSE : caractère. Hoa : dessiner. S1$-TSE-HO4A: écrire des inscriptions.

SIEN-MOU : aimer, aimable.

K'ex : prier instamment.

Ko : salle, supérieur. Ko-Hi4 : votre la vue...

excellence, monsieur, vous. TsoEï : surtout. 4 |: HI-HOAN : aimer, f TAI : à la place de. 5 War : faire, se réjouir.

servir de. T‘ING : pavillon. T'INa-WAr: hors, près Kur: aide, aider. #4 Oxao: joindre, | du pavillon.

uni. = intermédiaire. [ia. mcaov : bambou. Kmae : allée, IR

YoNG : visage, tolérer. I : facile. TING : superlatif.

pu] Hr40 : se dépenser. H140-L40 : se don- 1 “OAI p. n. CHE : pierre. CSHZ-

ner de la peine.

ANG : laisser aller. FANG-81N : soyez tranquille.

Krao : relations, transmettre. Kr4o-Kr: donner, confier,

Souo : qui, ce qui ; ce qu'il y a... |

MiNG : renommée. CHENG : ser. = célèbre,

Tr: terre, lieu. TI-FANG : place, pays.

M Cana: midi. 4 Ou: de 11h. a. m. à

1b. p. m. = midi

T'EOU : id.

Krar : tout. TCHEN-KIAO : cela fait rrai- ment. ONG : vide, évanouir. KIAI : toutes. WaAn-Liu : les 10 000 préoccupa- tions de l'esprit.

MS YEOU: se promener, errer. ni Hov : lac. surpas- Hozr : en arrière. Hort-Lat : revenir.

ME 0 ; finale.

KENG : veille. KENG-T‘IEN : id. La 4e

veille = 1h. à 3h, a. m. KENG : plus, mieux.

2

18 PREMIÈRE PARTIE. ERA MNERÉ # M LE LE ET EAN + É M 6 KA À JE HE M in & LNH ER ff —- MA LB —- # KE M 2 XKH6 À .更 EE LA [IR 14 K K&FIS 7 了, , ' Æ , EM Le E TÉXÉ ,去 LRAM AIT À ,好 EE KW Æ FE, #4 2 EL IE ff,

fông-king f-tfng ché kéng hho-gk &n fiho. YE-king pi pé-t'iën hoan hho; tsdu yeda kïa-péi-ti baho-k bn.

Tebë-kd mito ben th- -未 henjy te&i tobé-eûl sokn ché t1-5-k6 t4 mfao. Heda-t'eôn hoûri yedbu ftsauo pho-t kio-ti-han. Hao châng-k‘iu mo. Yeon ïi-tsèng-ti va-u', jôu-kin nâ-k'ai liño, pôu Dao châng-k'iu liao. —N4 t'i-tsè wéi-chén-mo nâ-k'äi liào.—In-wéi jên toüo chéng-k'fu, king boèn taho-1'H.

Tsd-eûl, ts'ien pâu-yé yuë-liâng hèn hüo, ngd tang tshi k'äng châng k‘£n tch‘ôang-hôn chéng ti yuë-koñng, ché-pôn-t8 choëi lièo.— K'd-ché kan- téo-lièo y8 chen liao hôu-jfn kôa-kŸ f-t'chén-fôong lAi,bë ybn-thi tshi mahn tiëen chéng tché fei, ta-tf p'i-18i bèn Îf-h&i,—N£& k'iño-liño ché tshi ngb choëi-tohô. liao techa hebn p& NgD k tchë-téo tai-e61 wan-chäng hia-yù lâi-tebs.

Tché cha tchéng cbang-50,t fi-yhng hèn tôv, chdn-k'{ ten 1 h&i tsén- mb hào tchôu-mên ni.—Té£n ché ngb yedu yéo-kin-ti ché, mon fü-tsè, 18

FORMULES DE CONVERSATION. 19

devait être encore plus ravissant, La nuit, la vue est plus belle que le jour ; c’était bien deux fois plus beau.

Cette pagode est très grande. Très grande; elle passe pour la plus grande pagode du pays; et par derrière, il y a une tour très élevée. Peut-on y monter ? Il ÿ a maintenant un étage de la tour l’escalier : a été enlevé; il n’est pas possible dy monter. Et pourquoi cet escalier a-1-il été enlevé? C’est qu'il y montait beaucoup de monde et qu’on ne se gêénait pas pour faire des dégâts.

Hier dans la première moitié de la nuit, il y avait un beau clair de lune. Étendu sur le Æ‘ang, je le contemplais par la fenêtre, sans pouvoir me résoudre à dormir. Ah! oui; mais plus avant dans la puit, il vint soudain un coup de vent; le ciel était rempli de nuages noirs qui fuyaient en droite ligne et les coups de tonnerre étaient effrayants. Cela 3 arriver précisément après que je me fus endormi ; mais je savais bien qu’il avait plu hier soir.

Comment pouvez-vous sortir maintenant, en plein midi, quand le soleil est très mauvais et la chaleur terrible? Mais Cest que j’ai une affaire importante ; il n’y ‘a pas moyen, il faut que je sorte.

arriver à, quand. CHEN : profond ; nuit profonde, noire.

M Foua : vent. FoNG-xiNa : spectacle, vue. H Pi: comparer, en comparaison de. PÉ-

# Ts'ENG : étage. Ta :

Tao : marcher. T'A :

T‘18s : le jour (blanc).

Tsou : pied, suffire. KKIA : ajouter.

PEI : signe de multiplication ; litt. cela sufisait à être deux fois (le double) plus beau.

T‘A : tour. PAo-T4A : tour de pagode. escalier, /itt. l'escalier d'un étage.

Na: prendre. K'ar : séparer, = enlever. tomber en ruines. == faire des dégâts. KING-HOFN : confusément, sans se gêner.

KANG : lit en briques chauflé en hiver.

Tca'oANG ; fenêtre. F Ho : ouverture. = fenêtre.

# Cuk : laisser, CH£-pou-TÉ : ne pan pou-

voir se résigner à se séparer de quel- qu’un ou de quelque chose. Kan' poursuivre, se hâter. KAN-TA0 :

Li; gain, aigu. x HAI

HIA : en bas, tomber.

Hou-Jan : soudain.

OA : coup de vent. Koa-K‘1-Lai : il comtménça à souffler. TCH'EN: P.n. des coups de vent.

HE : noir, YUN-T844I : nuages, Max : plein, tout,

TcaE : droit. R Fe : voler.

P‘1: bruit du tonnerre. | Let: ton- nerre, = id. TA: frapper, : nuire. = ter-

rible.

# K'r40 : rusé, précisément. 2 Tor :

signe du génitif., TOnE-HEou : après. Yu: pluie, = pleuvoir.

T‘ar : grand. YANG : briller, prin-

cipe supérieur. = soleil. AE Too : poison,

nuire.

CaoU : chaleur extrême. CHnou-K'‘1: id. Fa: loi, moyen. Tse ; fn, : il faut.

20

tch'üu-mên. Tsieôu-ché yèou yéo-kin-ti ché, yo téi i-hoéi-eûl, tèng t'éi-yâng sié-kodo-k‘iu liäng-k'oéi sié-eûl, ts&i tch‘u-mên k‘fu pg&. 5 bao. Tsïo-k'i t'en tsâi liéng, ngù k'i-lâi t‘chôu-k'fu tsedu-téng ; k'än-kién wà-châng ti choäng hedu-ti-hèn.— Yuëên-lâi tsü-eûl li yeou t& choäng, koäi-pôu-té ngù choëi téo ouù-këngt'iën sing liào, kio-tchô lèng-ti-hèn, k'd

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PREMIÈRE PARTIE.

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tsiéon hian miên péi-wô ti poio liào.

Y& chën liho, siang tché chê-heôn yedu sän tièn-tchông liao Ngd käng-ts'Ai t'ing-kién tsé-ming-tchông täng-täng-ti th-liao liang-bia-eûl sé-t1. kia-tchông p'ä pôu tchoën pé; k‘än-k'än ngb nâ-k6 piño. Tchë-ké piro

& Æ À À EE fn, TX X H Æ 41 HE & H À À, M RREÉER 6 À À = # À H 4 PE 8, À # OO E Æ , 5H À À TR À ZX # Æ Æ ,很

|

tseou tao sän tien-tcb5ng liko.— Téo-ti tech5og hoân ché mân tièn-eûl.

FORMULES DE CONVERSATION. 21

Quoique vous ayez des affaires pressées, il faut cependant différer un peu ; attendez pour sortir que le soleil ait baissé et qu’il fasse an peu plus frais. Très bien.

Ge matin, m’étant levé au point du jour et étant sorti pour aller aux cabinets, j’ai vu sur le toit une gelée blanche très épaisse. Ainsi donc, la nuit derniére, il y a eu une forte gelée. Cela m’explique comment, m’étant réveillé vers 4 h., je sentis vivement le froid, et je trouvai ma couverture ouatée trop légère.

La nuit est avancée, je crois qu’il est maintenant trois heures. Tout à l’heure j’ai entendu la pendule sonner ; elle semble avoir sonné deux heures. Je crains que la pendule ne soit pas juste; je vais regarder à ma montre; elle marque trois heures. Ainsi la pendule retarde encore un peu. |

Parmi les quatre saisons, quelle est à votre avis la meilleure ? Des quatre saisons, chacune à ses avantages. Laquelle préférez-vous ? Inutile de le demander. Qui ne préfère la tiède température du printemps, et le parfum des fleurs? Qui ne redoute les chaleurs de lété et la frai- cheur de l'automne? Ce que l’on craint surtout, ce sont les froids ex- cessifs de l’hiver. Pour moi, j'aime les deux saisons de printemps et d'automne.

Ni k'än sé-ki-ti ché-heôu nà-1 ki-eûl hào.—Sé-ki-eûl ki yeda hào-tch‘ôu. Ni hi-hôan nà-ki-eûl. —Tché-kô püu yéng wén; choëi pou ché üng li- hoän-tf, tch'oën noùn h5a hiäng. Choëi pôu p& hig ts'ieôn liâng. Tsoëi p'é-ti ché tüng-t'ien ti lèng.—Ngd bi-hoân tch'oën ts‘ieôu liang ki.

À SI : incliner. Kouo-K'iu : aur. LIANG- dre de. MIEN : coton, ounté. K‘OAI : frais. PE1 : couverture. Wo: nid, trou.

TszoU : marcher. TonG : remuer. = PEI-woO : couverture. aller aux cahinets. K'AN-KIEN: voir. TcaoNG : cloche, horloge. TIEN : HPou : épais. Wa: tuile. CHOANG : point, division. = heure. gelée blancho. ATING : chanter. TSE : soi-mûme.

À YUEN: origine. YUEN-LAI: naturelle- TANG-TANG : onomalopée.

ment, de fait. TA : frapper, sonner. HIA : abaisser, coup.

Koaï: étonnant, OoAI-PnU-TE : on ne fl SE : comme ; quelque chose comme 2 k. peut s'étonner. OU-KEENG : la 5 IA : p.n. TsEou : aller Jusqu'à. veille, 3h-5h a. m. SING : s'éveiller. 2 K1: saison.

Li à HIEN : avoir du dégoût pour, se plain- To : hiver. ToNG-TIEN : id.

2? PREMIÈRE PARTIE. #7 fi #7, M 69 4 38 PE À, RE 15, Æ 6 À À M M KR MN ff À ES À & 3 À D TR FE X TE & À FH) 4 LÉARMÉ ELLES M PF Hi, Don À #F EE R +, J, STAR + X M À 6 de 5 A. E # 6 6 正文 SEM ZEN , HRXARR WAR E 6 EN 1 Æ Æ À, ER X > LE KT # 4 M ,就 À H #H , A , ÿ À , #

T‘ing choïo ni chkng hio-fang tsdi nà-eûl 6.— Hio-fâng tsiéou tséi teh5 koài-wän-eûl, ng& mên-k'eôn yedu péo-tsè.—Chë-fôn ché nà-1 wi. —Chë-féu ché sing Kin ti.—'T'ông-tch'oäng p'ông-yedu touo-chào. —Pôu toto.

Ni k‘én-kodo chè-kf mè.—Môu k'än-koüo.— Tôu-chôu jan pôu ko pz khn chè-ki. K'‘£n-kodo chè-ki, ts‘âi tchë-téo li-téi-ti hing-pâi. jên üu ti hào-tai né; bfo-tjf ché chén-md tsé. Hio-ti ché Wâng Yeôu-kiun-t1 tsé-t'ië. hào-kt-liào.

Ni-4 ché-fôn kiâo-fK häo-pôn-bho.— Hèn hao;i kiàng chôu ki sf sin, siè tsé tf prhôa hèn kiàng-kieôu, kai ch5 wên hen yéng-sin, pôu mâi-môu ngd-mên ti ftièn-eûl hào-tch'ôéu; pin-hing toän-tchêng, koëi-kiu yên-kin.— Tcbé- yéng-ti ho che-féu, ni k sng yéng-sin, hoân b& bio-wên yedu pôu tefn-Fti mo.

FORMULES DE CONVERSATION. 23

fai entendu dire que vous alliez en classe : est-ce donc ? Notre école est là-bas au coin, à cette porte il y a une affiche. Etje maitre, qui est-il? C’est un nommé aKin», Combien avez-vous de condisci- ples ? Pas beaucoup.

Avez-vous lu le Che-Ki? Non. Un homme instruit ne peut pas se dispenser de lire le Che-Ki. C’est le Uhe-Ki qui nous montre les dynas- ties successives dans leur éclat et dans leur décadence, les qualités et les défauts des hormes et des choses, Quels caractères étudiez-vous? Nous suivons les modèles d’écrityre de Wang Yeou-kign. Ils sont très bons.

La méthode d’enseignement de votre professeur est-elle bonne ? Très bonne. Il explique les livres avec un soin tout à fait scrupuleux; les traits de son écriture sont très élégants, il corrige nos vers et notre prose aveg beageoup d’atention, et il ne dissimnle pas un iota de notre mérite, sa lenue est excellente et il est strict pour la discipline, Avec un si bon maitre, si vous voulez vous appliquer, comment craindre que vous ne fassiez pas de progrès ? °

Bb, houo-chang ! O.mi-t’ouo-fou. Le Supérieur y est-il ? Le Su- périeur est parti hier. Puis-je demander votre nom de religion? - En

joli, élégent.

# H10 : étudier. 3 FANG : maison,

école. Kai : corriger. CHE : poésie. À in Koaï : tourner. WAN : détour, = WEN : ppope.

coin de rue. Mai: enterrer, encher. Mou : dissimuler.

sast e a: SN

M Mzw : porte. [1 K'EOU : bouche, entrée. _. Tcn'ou : ljeu, Hao-ren‘ov :

| | PN : ordre,HING : conduite. = tenue. Fov : maitre,CHE-FOU : id. au sud, ei- Toax : vrai, droit、 Toueno : id. = gnifie patron. gorrect, modeste,

Touo : beaucoup. CHAO : beu. = com- opI : compas. Æ Kiv : équerre. = rè- bien. fi] Tonc-romtoanc: de la gles, coutumes. YEN : sévère.

même fenêtre, nie LE : | SIN : avancer. Æ T': utilité. progrès. | Tor: lire, à Caov : livre. = qui étudie, Hio-wex : science des classiques me one ne Houo CHANG : bonze boudulhiste, D- L1: ordre, due Tar: gén FRtION: 7 MI-T'OCO-FO0 : salutation bouddhique qui uastée. Hixa : s'élever. Pai : détruire. n'a pas de sens en chinofs.

: = à is.

Ov : être. HAO-TAI : bon et RE GE Cnan-cHanc : sur la montagne, «.-

TsE-T'Ié : modèles d'écriture les | ; à d. au œouvyent, les convents de bonzes

caractères sont en blanc sur uu fond noir. étant 1

Fr ant le plus souvent placés sur des re 7 dd montagnes. Pr : pineess, trait. Hoa : trait. = i KrANG : expliquer. KIEoU : à fond. = FR À sexc-srx : bonre.

24 PREMIÈRE PARTIE. RH ÉS PM TK RIÉREMR RH REZ R EH E OH HT ,一 HER Æ RE FA BAM 2x , BEN Ai + À K # 本, . 完了 À, À BX nf, -前 F A, ' BA HMX LE + HN, 党, # NN, M KM REX LE FH,

Hoûo-chéng.—O-mi-t'oûo-fôu.—Té hoûo-chéng tséi chän chéng liao mè.— hofûo-chéng tayreil hfa chin k‘fu lièo.—Tsingwén niti fa ming. Sangjan ming-tsè kido Liho-k‘üng.— Süu-kia tsén-md tech sng- hôu.—Sôn-kia sing Kôu—Ni tché--k'oéi ti hèn té, ping môu jên te ti8n yuën, ki pôu k'o si md.—"Tché-i-k'odi tt pôu tchéng-yéng-lièo. T‘ou ché hiôn-ti. Tchông chén-md, tôu pôu tchàng.

Kin-eûl-k6 ché lfng-tsüen té-jén-ti te ian teisou Ngd t'8-{ lâi péi cheéu; yd-pki ftièn-eûl po-h; tsing nin chang cheôu, ts'iën-wén pi toëi-ts‘é. Hoân . teing nin tai ng k'‘fu kién-}-kién ling-tsüen té-jên tché-h6.—Pôu-kàn-täng, ochë-ts4i lâo-kia féi-sin liào.

Hhil Thé hâi-tsè chë-tséi môa tchôu-si, tch‘éng-t'iën-kïa yeôu-chedu héo hiën, pôu tsd tièn-eûl tchéng-king ché.—T'ä läo-teè-niäng 78 pôu kohn t Im. Tché-md yebu-tch5 t'a-ti sfng-eûl néo, toüo-tsàn ché k6 liko- cheda 5. I ngè choïüo, pôu jôa t& hoüo-hoüo-eûl mâi liào, tsiéou wân liko |

FORMULES DE CONVERSATION. 25

religion je m’appelle «Liao-K’ongr. Quel était votre nom dans le mon- de ? Dans le monde j'avais nom «Kour.— Vous avez ici un très grand terrain; quel dummage que personne n’y fasse des champs ou des jardins ! Ce terrain n’est bon à rien; le solest imprégné de sel; semez-y n’im- porte quoi, rien ne vient.

C’est aujourd'hui l’anniversaire de la naissance de Monsieur votre ère ; je suis venu exprès pour le saluer à cette occasion, et j’ai préparé un petit présent ; faites-moi, s’il vous plaît, l’honneur de le recevoir ; vous ne pouvez absolument pas refuser. Je vous prie aussi de m’introduire pour voir Monsieur votre père et lui présenter mes félicitations. Je suis trop honoré. Vraiment nous vous donnons beaucoup de peine; vous en faites trop.

Eh! cet enfant n’est vraiment bon à rien. Tout le jour il paresse il perd son temps et ne fait rien qui vaille. Son père et sa mère ne s’oceupent donc pas de lui ? Si on le laisse ainsi s’en donner au gré de sa fantaisie, s’arrêtera-t-il ? À mon avis, le mieux serait de l‘enterrer vif, et d’en finir ainsi.

Quelque chose que l’on fasse, toujours il faut s’efforcer d'aller de Pavant. Il ne faut pas se tromper soi-même; alors on pourra s’avan- cer et faire sa fortune. Dites ce que vous voudrez ; mais pour moi, pourvu que ma charge ne soit pas négligée, cela me suffit. Je ne puis pas, comme

# Sov : monde, mondain. vagabond, paresseux.

TcHonNG : atteindre. YonwG : utilité. Pou- TCHONG-YONG : propre à rien.

Te'rou : automne. 1000 automnes, an- niversaire de naissance. LING-TSUEN : père. TA-JEN : titre. T‘É-1: exprès. Par : saluer. CHEoU : longévité.

Yu : à l'avance. # Per: préparer, = id. P'‘o : mince, petit. Lr : rite, présent.

T' ozgI: repousser. SE Ts'E : refuser. = id. TAI : porter, conduire. Tex : offrir. Ho : félicitations.

Sr: intérêt. TcE'oU-8I : produire des intérêts, être utile.

TcHzNG : tout. T'rEN-K1A : jour. CHEo0 : main, individu. YEOU-CHEOU :

NIANG : mère. LAo-TSE : père.

Yeou : d'après, en suivant. T'A-TI-SING- EUL : son naturel, son bon plaisir. NAo : tumulte, mauvais.

Tsan : espace de temps. Touo-TKax : quand ?

LraAo : achever. LIAo-CHEOU : laisser tomber la main, finir.

I : selon. Pou-Jou : non comme, il n'y a rien de tel, le mieux est.

Lurx : expliquer, distinguer. OU-LUEN : sans distinguer, n'importe quel.

Nou : s'eflorcer. NOU-LI : id. HIANG : vers. TSs'IEN : en avant. Mt HONG : tromper, escroquer.

26 PREMIÈRE PARTIE.

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Oü-luén tsô chén-md ché-ts'ing tôu yo nôu-li hiâng te fôn. Pôu ko tsé- ki boog tsé-ki, ts ai ntng-kebu wang chkng pa-kië nd. Boëi ché né-mè choüo, ngè-ti tch'äi-chè pou où, tsiéou ché-liào. Ngd piu nêng siäng jên-kià king hoëi cboa ma te'iên täo-eûl. Kän né-sié bis-tsién ing-chëng, ngd ché lâi-pou-ki41.

Ts6 hao koän ti, Hoñng-chäng ï-tfng hi-hoân; pôu hoëi 46 koän-ti, Ho8ng- chäâng pi yéo yedu-k'i-ti Häo-tài tsong isdi-bôu jên, Tchëé hoan 70ng choüo md. Jan ts ño-chèou hào, ts&i ming-p$ küng-ché, f-ting pao-té-tchôu, Ji-ché ts'i-kén p'ing-tch'âng-ti, yeéu ngéi-yéo ts'iên, teieéu k'oéi hoëi kiä po hâi-tsè k iu liào.

Jôu-kin-ti king koin ts-jèn-mên tüu häo, ye tôu yeou pèn-ché, jén-tchën pän-ché, sodo-i tch&-sié wai-koñn, tôu hiô-té hào liào. Chén-md ché, tou yedu K6 pang-yäng-eûl. Chang hing, bia higo. Ts&i châng-t{ pôu yéo ts‘iên, tséi hi& ti hoân kàn t'‘än tsang mo.

T‘a lâi-kodo ki hoëi, ng tsèng mu N t'a. T'ä hoân siên-p'i läi-lièn-ti

FORMULES DE CONVERSATION, 27

certaines gens, faire parade d’un faux zèle. Ces moyens vils et bas de gagner sa vie, je ne puis me résoudre à les employer.

L'empereur est sürement satisfait des bons mandarins et aussi sûre- ment mécontent de ceux qui ne savent pas exercer leur charge. Quelle sera en définitive la fortune de chacun, bonne ou mauvaise, cela dépend de lui, Cela va sans dire. Un homme qui se conduit bien, qui de plus s’entend au maniement des affaires publiques, un tel homme, à coup sür, se maintiendra. Mais si à des talents vulgaires il joint la soif du gain, qu'il retourne vite chez lui garder ses enfants.

Actuellement, tous les grands mandarins de la capitale sont bons. De plus iis sont tous intelligents et s’occupent avec soin de l'administration ; il en résulte que les mandarins de province imitent leur bon exemple. En toute espèce de choses, il faut un modèle, Le supérieur agit, l’inférieur imite. Si les supérieurs sont désintéressés, les inférieurs oseront-ils se montrer rapaces?

Il est venu plusieurs fois et je ne me suis pas Beaucoup occupé de lui, mais lui, avec son effronterie, s’insinue comme devant. Vrai, c’est

colère, se fâcher. Tsar-Hou : dépend de Ko-rek : chacun, soi-mûme. Ts‘ao : se conduire. CHEOU : 8e n10-

4 ou B KEou : assez, suffire. NENG=KEOU : pouvoir. WANG : vers. WaANG-CHANG : en haut,

en avant, dérer. se bien conduire.

+ PA-KIÉ : flatter, chercher à avancer 4 MING-PÉ : clair, bien comprendre. par faveur. TR PAo : garder, tre sûr.

ICH4AI : envoyer, employé. TCH'aI-CHE : # 8 AI : talent. TH'ar-Kan : id. PNG:

office, emploi.

SIANG: eomme. JEN-KIA: homme.

CHOA : jouer. KiIn&G-Hort : ils savent seulement. 7] jouer du sabre devant le cheval du général.

Kan : s'occuper de. HIA-T8IEN : vil,

ING : plan, expédient. ING-CHENG : cher-

cher un moyen de gagner sa vie.

K1 : atteindre. Laï-Pou-kI : ne pas pou- voir arriver à.

Tso ; faire, exercer. Tuo-Koan 5 tre mandarin.

HoANG : suprtme, HoOANG-CHANG : Em-

pereur. Pr : pour sûr. Yrou-x*i-71 : il y à de la

C1 TAN

0 SIEN : sulive.

ordinaire, Teaeaxe : id. = id.

rio) P40 : porter dans les bras. Hal-T5E

petit enfant. PEN-CHE : savoir-faire.

PB JEx : bien savoir. JEN-TCHEN : s'occuper

avec soin de. Eh Pax : faire, s'occuper

War : hors de Pékin. [de. PANG : règle. YANG : modèle. = id.

H1:10 : imiter.

: désirer avec avidité. Tsant choses volées, présents offerts pour corrompre un juge.

P'‘1: peau. |] Lai

tromper. LE SIEN-P‘I-LAI-

LIEN : effronterie éhontée.

PRLMIÈRE PARTIE.

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tsîn-tsé 18i, ch tsii ché pou tchë& hho-tài-ti f-k'oâi sè-jôu. T‘ä ché ki joàn, p'é {ng-t1 ts‘o-ki mâo. Nè-eûl sokn ché jan ni. Ni ao pi 1i t'a, t'a tsc-jan-ti tsiéou pôu lâi liào

Nä-kù kôu-niäog käng-ts'Ai ki tché-eûl kouo, pôu tché ché choëi kiä ti, tchäng-t8 hèn piño-tché, yebu wèn-tchông; ming-eûl ki ngd-mên ché-ts'in 185 mêi, tché-ké kôu-niäng tchën pôn ts‘ 6n0. Nyù jén-t8 ché né-piën-eûl

Tchäng-lào-eul kën-ts‘ièn-ti, j5 ki ni-mên li ng-ts in choïo, ta6 p'éi-të-kouo. Tchëé-ké hâi-tsè yedu tch'ôu-si-eûl, yeôu nêng ngâo-yé, yeéu nêng tso- hoüo, yedu néi-sin fân-eûl, k‘o t8-tchôu; tsén-md pou ki£o jan t'êng ni. Ni ché nà-md choüo, ngb ts‘iâo t'& hèn lan. I-hé tsicou choëi, sôu-yuü-eûl choüo- ti, mà-i-eûl tch'oän te6u-fod t'i-püu-k'-lâi-lio, ch&-tséi kiâo jên chëng-k"'i. Sôu-jë cheôn nin-ti tsñi p êi, ngù pèn tsiéou kän-ki pôu-tsin. Hién-tséi wéi tché-kién ché, yeôu teh eng nin t'äi ngâi, siäng tché-md t'êng ngd, tsèn-

FORMULES DE CONVERSATION. 99

une vieille charogne qui ne sait pas distinguer le bien du mal, —Cest une plume de poule qui tyrannise les faibles et craint les forts. Comment peut-on appeler cela un homme? Ne vous occupez pas du tout de lui, et alors tout naturellement il ne reviendra plus.

Je ne sais pas de quelle famille est cette jeune fille qui vient de passer par ici; elle est jolie et bien modeste. Je veux demain faire l’entremetteur pour mon parent. Elle conviendra vraiment à merveille. Je la reconnais; elle est de la famille de Monsieur Tchang-eul qui demeure là-bas. Si vous parliez pour votre parent, ce serait une union bien assortie.

Ce garçon-là est un brave enfant. Il peut veiller la nuit, il sait travailler, il supporte bien les ennuis, on peut se fier à lui; on ne peut s'empêcher de l’aimer. Comment parlez-vous ainsi? Moi, je le trouve très paresseux. Dès qu’il fait nuit, il se met à dormir. C’est, comme dit le proverbe, un fromage de haricots enfilé sur un crin qui ne peut pas le soulever. Cela vraiment me met en colère.

J'ai toujours eu l’avantage de votre protection, et je ne puis vous en être assez reconnaissant. Mais dans cette occasion, j’ai été de nouveau

( Ten : complètement. TSIN-TSE : toujours. K NaAo : griller, rôtir. Naao-YÉ : veiller Jou : chair. Sr : morte. toute lu nuit. K'1 : tromper. Joax : faible, mou. Houo : travail. Fr] INe : dur. %E K1 : poulet. Ts4o-Ki : | Nar : supporter. FA SIN FAN-

poule. % Mao : plume. EUL : ennui,econtrariété. 3 T'ENG : Lao : toujours, jamais. aimer tendrement. Kov : jeune fille. KOU-NIrANG : = id. 1: dès que.

K‘'1: marcher, par, de, etc. etc. Kouo : # SOU : commun. Yu : parole. = pro- passer. verbe.

TcH'ANG : long, grandir. TCH‘ANG-TÉ : WEI: ou : queue, crin. 穿 Tcx'oaN : elle a grandi, elle est. percer, passer à travers, meltre nn

1] Pra0 : beau. 24 TcHE: délicat. beau. vôtement.

FE WEN : solide. TcHoNG : grave. = Æ TEou-rou : fromage de haricots. modeste. + Sou : ordinaire. Jr : jour, temps. CHÉ : petite maison, laisser ; mon (parent CHroù : recevoir. plus jeune). TS'‘IN : purent. Tsar: planter. P'zI : amonceler la ME1 : entremetteur. terre aux racines. = protection.

Ta'o : se tromper. Vere non dedecet. KAN : gratitude. UK: : id. = remer-

Lao-TA : aîné; /ao-sul, cadet ; luo-san, cier. Tsix : achever, complètement. lao-sr. , HIEN-TRAI : maintenant. WVE1 : pour. KEN : talon ; suivre. KEX TK'IEN : en SIANd : particule initiale, puisque. présence de, avec. Pou : réparer, suppléer. PAo : rendre ja Tao : mais, explitif. PEI : égal, pareille. Tcu‘ENG : recevoir une

semblable ; assortir. faveur. = répondre à.

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mo pôu-péo nin-t1 Wing ni. Nèà-eûl-ti hba ni, ngb tché pôu-kouüo hiko tièn- eûl lâo, ni tho pôu pi tchë-md toüo-sin.

Ya môa liào, chén-md tôu tslo-pôu-téng liào, t‘oën-ti län-län-eül-ti ts‘ai bao né, pié 16ng-tf né-md t'ing-pang fng-tf pio nêng tch'ë. Ngd-ti ya pl ni-ti k'iäng. Pôn-luén chén-md fug-tf ts'oéi-ti ton neng tch'é, lin kôa-tsè-cûl hoân nêng k5

Ngd ts'ing-kiño ni tché-kién ché ing-täng tsén-md pân. Ngb sin-h siang- tehô, LA j6-ché Fting pôn 1, ngb tsiéon ki t'A ch&-tonn tch'ôu-J8i tsén-md-yäng. Ngb kko-sôu mi ni-tf sing-tsè t'ai kèng-tchë, soûi-hoûo sié-eûl ts'Ai bao ; fân-ché pu k'o t'&i k'‘ô-p6. Jén-kia ki keng jén pôa-ché tsicon pé-liào. Hô-k'oû lào môu wân ni. |

Tché-ké mho tsén-md tsbng pin kon hiën-ché. Man-tf-tf hâo-tsè, L'A püu nà, ming-eûl-ké pou yéng wéi t'ä, tsiéou hào-liño. Tohz hâo-tsè tchén

FORMULES DE CONVERSATION. 931

l'objet de votre haute bienveillance; après une telle marque d’affection, comment pourrais-je vous payer de retour ? Que dites-vous là? Poor un si petit service, il n’y a pas à avoir tant de gratitude.

Je n’ai plus de dents, je ne puis plus rien mâcher, et il me faut des aliments bien cuits et comme réduits en bouillie, Qu’on ne me les apprête pas durs comme du bois, impossibles à manger. Mes dents sont meil- leures que les vôtres; je puis tout manger, quelque dur ou croquant que ce soit; je puis même briser les pépins de melon.

Veuillez, je vous prie, me donner votre avis sur la manière de traiter cette affaire. S’il refuse absolument de céder, je pense lui dire son fait ouvertement. Que vous en semble? Permettez-moi de vous dire que vous êtes d’un caractère trop inflexible, Il vaudrait mieux être plus conciliant. 11 ne faut jamais être trop exigeant: dès lors qu’an homme consent à reconnaître ses torts, cela suffit ; à quoi bon ne jamais en finir?

Pourquoi ce chat est-il si paresseux ? Il y a partout des rats, et il ne les prend pas! Il vaut mieux ne pas lui donner à manger demain. —Ces rats sont un vrai fléau. Leur tapage ne laisse pas dormir, et ils mettent tout en pièces. Quy faire ?

Taro : mâcher. Towa : remuer. = mhcher, I ENG : rigide. TCKE : droit. CHEN-Mo : quoi que ce soit. SoFT : suivre. Houo : concorde. /党 T'orx : faire cuire au bain-marie, étuver. LAN : très cuit. avec mépris. vexer ; cruel, exacteur. E Lona : préparer. CHE : 《tre,ce qui est, la vérité. Pou- JE T‘1Na : raide, rigide, nflexible. CHE : défaut, tort. FR PAna : cylindre en bois des veilleurs de Ho :

K'o : blesser, nuire. Po: mince, traiter

quoi, pourquoi. K'‘ou : peine.

nuit.

ING : dur. T'ING-PANG-ING-TI : m. à m, dur comme le rigide instrument des veilleurs, dur comme du bois.

RH Ts‘oEt : fragile, croquant, n'importe quels

à]

x CHE : vérité, vrai. # ToAN :

(aliments) durs ou croquants. LIEN : aussi, même. JR Koa : T$sE : graine. K'0 : briser.

INSqa TANG : friloir. TS‘ING-KIAO : eg un verbe dont NI est le régime.

melon.

origine. circonstances. = la vérité des faits. K1- T'‘Aa-rcH'ou-Lai : pour les lui faire res- sortir.

Kao : avertir. Soc : id. = id.

pourquoi ? à quoi bon ? HIEN-CHE : affaire privée, chose sans importance. POou-KOAN-HIEN-CHE . il ne s'occupe pas de son office.

MAN-TI : à pleine terre, le sol est couvert. HAo : riz de qualité supérieure ; ronger, détruire. HAO-TRE : rat.

SG VVEI : nourrir un animal.

H1oN& : méchant, cruel.

D; Tcu'40: faire du bruit. CHori-Kio: dor-

mir. CHOEI-POU-TCHO-KI0 : ne pouvoir dormir.

YA0 : mordre. # Hi :rare, clairsemé. Hi-LAN : en lambeaux.

32 PREMIÈRE PARTIE.

nfo-tf hiông, tch'ho-ti choëi-püu-tch5-kiô, tüng-s1 yao liào hi1-lén. tché kg tsén-md bao.

NgDb tsii ti kiñi-eûl chkng techkn-tcha, t'A tch‘ëon-lèng-tsè ph ngb wing heou i-t'oëêi, kbhon môu te'ai liso k6 kin-tèou. Nhe6l yedu tchë-md ts‘u-hiä-t1 nt. T'â tai pou kan hoûo ngd tchë-md wân-eül; t'& yio tchäo-tcbô ngù, ngù tsiéon tshu-taôu-lido kingeûl ki t'A kg lèng-pôu-fâng, kio t'a tch‘ë-pou-liho ts te5u-tch5 1seéu.

FORMULES DE CONVERSATION. 33

J'étais debout sur le palier de l'escalier, quand tout d’un coup il me poussa en arrière; peu s’en fallut que je ne fisse une lourde chute. Quelle brutalité! Mais il n’osera pas me jouer de semblables tours. S'il me provoque, de toutes mes forces je lui porterai un coup auquel il ne s’attendra pas. Je ferai en sorte qu’il en ait plus que son content, et qu’il soit obligé d’emporter son reste.

LIAI : degrés, escalier. JR FA TAI- TcRAO : chercher.

KIAI-EUL : une volée d'escalier. Ts'OAN, Tsax ; réunir, amasser. Tsou :

TcHAN : être debout. arrêté. suffisamment. #4 TcH‘BOU-LENG-18E : à 1]impro- # K1Na : ferme, solide, force. viste. T‘oE1 : pousser. # LENG-POU-PANG : imprévu. KI-HOU : presque. in TEOU : capuchon, poche. Mettre ou R Te'AI : tailler (un habit), fi Ki1n- porter un objet dans sa poche ou dans TEOU (rulg. Kew-TEou) : culbute. Comp. le pan de sa robe. TCH'F-POU-LIA0 : il l'anglais, cut capers. ne pourra pas manger tout, ÿ/ en res- Ts'ou : urgent, pressant. 4x H14 : étroit, tera. Té: il devra. T#EOU : s'en aller. familier, méprisant. TEOU-TCHO : en emportant son reste.

VWAN : s'amuser.

34

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KOAN-HOA TCHE-NAN TI-EUL KIUEN.

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KoOaAN CHANG T'OU CHOU TI-I TCHANG.

Nin koëi-sfng. K-kün, tsién-sfng Wäâng. Fou-chéng tsäi nà-eûl tchôn. Ché-hia tséi tông tän p'Ai-leôn Tsdng-pôu bôu-t'ông. Nin ts i yà-mên hing-tsèou Ngd ché tsfi Ping-péu täng-tch'âi. Nin téo ché-hiñ lii ché yeou chén-md ché-ts'ing md.—Ché, ng li ché hoûo nin tà-t‘ing i-kién ché-ts'ing; ché ngù t'ing-kién-choïo nin tché si-yuén Ni né-tch‘éu-fâng yo tch üu-tsoü ; ché tchën-ti md. Pôu-ts'6, ché tchën-ti; tsén-md nin yäo (sôu md. Ché, ngb th-séan ya6 tsôu. Nin ai tch'é lino; né-ké fâng-tsè ngd i-king teôu-tch'ôu-k'iu lièo. Nin tsou ki choëi liao. Ngb tsôu ki ngè- mên ÿi-k6 ts'in-ts'i liho. N4 tsiéou-ché-liho ; né-md nin pië tchôu hoûn

35

POUSSOLE DU LANGAGE NANDARIN

SECONDE PARTIE.

"MODO mee—

MANDARINS ET MARCHANDS

PARLANT DE LEURS AFFAIRES,

nn CHAPITRE PREMIER.

UNE LOCATION DE MAISON.

Puis-je vous demander votre nom ?— Pardon, je m’appelle Wang. habitez-vous?—Ma maison est située dans la rue Tsong-Pan au Tan P’ai-Leou est.—A quel Yamen êtes-vous employé ?一 Je suis employé au mi- nistère de la guerre. —Est-ce une raison d’aflaire qui vous amène chez moi? Oui, je viens vous demander un renseignement. J’ai entendu dire que vous vouliez louer la maison située dans votre cour de l’ouest; est-ce vrai ? Vous ne vous trompez pas, c’est bien vrai. Comment? Est-ce que vous voudriez la prendre?—Oui, c’est mon intention. Vous venez trop tard! je l’ai déjà louée. À qui?—Je l’ai louée à un de mes parents. Cela

3 à T'ov : cracher, parler. CHou : quia attaché à.

rapport à leurs affaires. Pine : soldat. Pou : cour, ministère. CH : maison. Hia: humble. = ma de- TANG : exercer. TcH'at : charge. = ûtre meure. | employé dans un YAMEN. °

PT : enseigne. Leou : construction. TA : aux. TA-T4NG : s'informer. P'Ar-LeOU : arc de triomphe construit YUEN : enclos. en l'honneur des veuves qui gardent la Æ ANG : maison, chambre. Tcx'ou. p.n.

continence, etc. TAN : seul, isolé. = ensemble des bâtiments qui ont une | fe Hov-T'oNG : petite rue. même sortie sur la rue. #5 Ya : bureaux des grandes administra- Tsou : louer, donner ou prendre à loyer. tions publiques ; résidence d'un officier Tcu'ou : indique la transmission active.

civil ou militaire ; tribunal. fT Ps YA- Ts'‘In : proche. H& Ts'‘1 : allié. = parent MEN : id, HING-TREOU : tre de nom différent.

386 PREMIÈRE PARTIE. ,多 包间 HR FF 2 35h ER RAA PF X = à M E_, 问好 ,每 FE XP R NM A #3 & 6 NN 7 Gn I EE # PF #4 À D & M Si # Æ HE + À in & WE EE , REUDEIKEEMTE MM ATRHAERUNERXÉ EF À 久之 房租 & À RER MK 租房 钱包 广 . BE KE 2 R R À RM À & ME ÆAXATEÉESE 5 招安

yedu fâng mb. -一 NgD pié tth bu müu fang lino; ngb yedu k6 p'ông-yedu t'ä yedu ttch'ôn fâng 7yho tech ju-ts5u. Tsii chén-md tt-fang. Taii tché [中 pian-eul Ngän-fôa hôu-t'ông. Yedu toio-chho kiën fâng-tsè. Yedu sin- chg toùo kiën fâng-tsù. Sän-chë tono kisn ng-tes t'âi-touot ngd tchoi- pôu-liào né-md sié-k6. Nin jü-ché tehôu-pôu-liào nk-mb sië-kiën, nin ko to taôu-hié ; tch‘ôa-liào nin tsé-k\ tchôa toüo-chào kiën, hi&-chéng toüo-chho kiën, nin k 5-i tchoàn ts5u ki pië-jên tchôu. NE&-mb ngb tsiéou-ché pào-tsou lièo. Pôu-ts'é, nin pho-tsôu. Nud päo-tsôu, ngù ycou p& f-chê tsüu- pôu-tch'ôu-k‘it, ngù mèi-yuë joû-choû ki fâng-tông fâng-ts'iên. Ngd sing ni-ts eng t£o müu chén-md k'‘è-liu-ti. Kit-hié fang-tsè wèang-wäi tsou-tch5

MANDARINS ET MARCHANDS. 37

suflit. Mais avez-vous des maisons ailleurs? Non, je n’en ai pas, mais j'ai un ami qui a une maison à louer. —En quel endroit ?一 Au nord d’ici, dans la rue Ngan-Fou. —Combien y a-t-il de chambres? 11 y a plus de trente chambres. Plus de trente chambres, c’est trop; je ne puis pas en occuper tant que cela. Si vous ne pouvez pas occuper tant de Chambres, vous pouvez cependant les louer. Celles qui vous resteront en plus de ce que vous occuperez, vous pourrez les sous-louer à d’autres. Mais alors je serai responsable du loyer! —Oui, vous serez responsable du loyer. Si je suis responsable du loyer, il est à craindre que je ne puisse pas immédiatement sous-louer, et que chaque mois il me faille cependant payer le même loyer au propriétaire. mon avis, cela ne vaut vraiment pas la peine de vous en inquiéter. Les maisons, pour le moment, se louent très facilement. Eh bien! après que j’aurai conclu définitivement le contrat de location, pour les chambres qui resteront en plus de celles que j’occuperai, je vous prie de me procurer un locataire. Oh! c’est facile! Quand-vous aurez loué définitivement, vous pouvez m averlir et me dire combien de chambres vous laissez à sous-louer, et je pourrai vous procurer un locataire. —Comme cela, c’est très bien. Mais savez-vous quel est le loyer d’un mois?—Mon ami m’a dit que le hèn-yông-i Ni-inb ngd tsôa-l'oùo tch&-héou, tch'ôu-liño ngb tchôu toüo- chào kiën, hi&-ya toïo-chho kiën, hoin yko kiaou nin ti ngb tchäo tsôu, hào-pén ; kin nin tsôu-t'oùo tche-héon, nin k‘d-i ko-soùû ngù chüuo, nin ché yûn-tch‘ôu toüo-chào kiën lai tch‘ôn-tsôu, ngb k‘d-i tf nin tchào tchôu- fäng-t1. Né-md-tchô hèn-hào-liào; k‘d-ché nin tchë-t4o I-yuË ché touo-chho fang-ts'iên md. Ngb n&-k6 p'ông-yèvn kho-séu-kéuo ngd mèi-yuë ché ts‘

Hi] KIEN : travée, espace compris entre CHou : compte. Joc-cnou : comme le deux rangées de piliers: chambre. compte, exactement. FANG-ToNC : pro- Pou : entre un verbe et un auxiliaire, priétaire. FANG-TS'IEX : loyer. nie la possibilité, Lio : ‘aux : finir, | JE Ts‘zxc : article, cela. | compléter. Kio-Hia : à vos pieds, actuellement. Tc‘ou : exclure, retrancher. WANG-WAI : à l'extérieur, à Hra-cHENG : le surplus. TcHoan : d'autres, tourner, changer, transmettre. #4 T'ovo : sûr, fixe, définitivement. TcHoAN-TSOU : sous-louer. KI PILE-JEN: à TCcHAO . appeler, chercher. d'autres, Tcxou : à habiter. Yu : en surplus. HIA-YU : id.

Lap Ï-CKE : en un instant. TcEAo : chercher.

Mer: chaque,YUE : lune, mois. S | YUN : diviser. TCH'‘OU-LaI : aux.

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SECONDE PARTIE.

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chë tiéo-ts'iên-ti fâng-ts'ièn. Tef-chë tido-ts'iôn-ti fang-tsian ti-toao. Nin t'iog-tchô tchë fäng-ts'iên fâng-foù ché t‘äi-toüo; nin pôu tchë-téo fäng-tsè k‘d-ché ting-hho, yuén-tsè yéou té, ti-ché yéou hào, li t4-kiäi ys kin, mai tông-si hèn fâng-pién. Ni-md ngd tsôu fâng-tsè, hoân yèou tch 8- tsien md. NA tch'â-ts'ièn te-jân ché yèou-ti. T'sén-md ngù ka uin cheou-li ts5u fâng, hoân t ki tch 8-ts ien ni. Soëi-jân nin ché ki ngd chèou- N tsôu-fAng, mbu-yèou pié-tf tchông-jên, téo-ti tché tch'-ts'iôn nin ché

MANDARINS ET MARCHANDS. 39

loyer” était de 70 ffao par mois.—70 tiao de loyer, c’est trop.— A entendre ce prix, il vous semble que c’est trop; Mais vous ne savez pas que celte maison est excellente; l’enclos est vaste, la situation avanta- geuse; on est tout prés d’une grande rue, et on 3 toute commodité pour les emplettes. Maintenant, si je loue cette maison, aurai-je encore à donner des pourboires?— Naturellement. —Comment! Je prends cette maison à loyer de votre main, et il me faut encore donner des pourboires ? Quoique vous preniez la maison à loyer de ma main, sans autre entremetteur, cependant, ces pourboires il vous faudra les donner. Je vous le dis clairement: les pourboires que vous donnerez ne me revien- dront en aucune façon; ce n’est pas non plus mon ami qui les aura; on les donnera aux domestiques de mon ami pour qu’ils soient partagés entre eux tous. Alors combien de pourboires aurai-je à donner?—Un par chambre. C’est bien. Maïntenant je suppose qu’il me faudra fournir une caution. Naturellement: en pouvez-vous trouver une ?—Oui, j'en puis trouver une. Et quelle caution avez-vous ?— Celle que vous désirerez, je l’aurai—C’est bien; quand comptez-vous aller voir la maison ? Je compte aller la voir avec vous dans un jour ou deux.— Alors dans

ki ; gd kéo-sén ming-pé ni-nä, uin ki-ti tcbé tchâ-ts'ièn ping pôu ché ng 15, pôu ché ngb n4-k6 p'ông-yèou té, ché ki ngd-ti né-ké p'ông-yèou-ti ti- hid-jên-mên té-kiä fen-ti. N4-md ché ki-fén-eûl tch'â-ts'ièn ni. Tsiéou- ché {-ch'à ï-fâng. tsiéou-ché-liào ; né-md ngd hoûn yèou p'éu-pèo pé. P'ôu-pho tsé-jân ché yèou-ti, nin tchhotë-tch'ôu p'ôu-pào lâi md. Ché, ng tchho-té-tch'ôu pb 6u-pho lâi. Nin tôu ché yèou chén-md p'éu-püo. Yo chén-md p'éu-pèo, yèou chén-md p'éu-pao. tsiéou hing liho; nin tà-s6an toüo-tsàn tsiño fâng-ts k'iu. Ngb 1à-s6an oo i-lièng

FH TIrao : pendre ; ligature de sapèques. W. Lo : tumber, échoir. Tr-HIA : en bas.

vol. II. p. 47. note. Ti-HIA-JEN : domestique. Ta-kr4 : tous, 4h ANG-PoU : il semble, à pen près. toute la maison. FEN : partager. œ CHE : force, position, dignité, etc. P'oU-PAO : caution donnée par un JE Li : éloigné de, distance, IAI : rue. commerçant. garantie sérieuse,

TcH‘a-Ts'IEN : argent du thé (TsIEOU- PA : part Jin. n'est-ce pas ?

TS'IEX : argent du vin), pourboire. À TcHAO-TÉ-TCH'OU-LAI: pouvoir trouver.

K'‘1-NIN-CHEOU : de votre main. Kouo : passer, étant passé nn jour ow & Ti: fond. Tao-T1 : au fond, malgré cela, deux.

40 SECONDE PARTIE.

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L'ien ngb li t'ông oin k‘än-k‘än ktfu. Ni-mb tain-man fliang tisn tchoèn kien. Ché, fliang t ien tchoèn kfen,

TI-EUL TCHANG.

Nin kodi-sing. K'-kàn, Wiénsfng Li, wéi Mng-kfao ni-nä. Ngd tsién-sing Tchéo. Koëi-tch'ôu ché chén-md ti-fàang. Pi-tch'ôu ché Tchäng- kia-k'ëcu. Téo king 18i yèou chén-md koëi-kän. Ngd ché mâi houo lâi liào. Nin fân-lâi-ti ché chén-md hoëodu. Ngd fén-lâi-ti ché p'i-houo.

MANDARINS ET MARCHANDS. 41

un jour ou deux nous nous reverrons, pour sûr. —Oui pour sûr, dans un jour ou deux.

CHAPITRE SECOND. FOURRURES, MÉDECINE, ETC.

Puis-je vous demander votre nom?—-Pardon! Je m'’applle Li. Je n'ai pas eu le plaisir d’apprendre le vôtre. —Je m'appelle Tchao. De quel pays êtes-vous? Je suis de Kalgan. —Qu'’êtes-vous venu faire à Pékin? —Je suis venu vendre des marchandises. —Quelles marchandises êtes-vous venu vendre?—Je suis venu vendre des pelleteries. —Où logez-vous?— Je loge à l'auberge dans la ville chinoise. —A quelle auberge?—A l’auberge Ta-Tch‘eng, sur le canal de l’ouest.— Comment sont les prix des fourrures cette année ?—Cette année, les prix des four- rures sont passables. —J’ai entendu dire que les prix des fourrures étaient très élevés, il y a quelques années.—Mais oui, il y a quelques années, les prix des fourrures étaient très élevés. Quelle en était la cause ? C’est uniquement parce que la marchandise était rare. Avez-vous maintenant fini de vendre toutes les marchandises que vous avez apportées ? —Non, je n’ai pas encore tout vendu.—Quand vous aurez vendu toutes vos fourru-

Nino tséi nà-eûl tchôu-tchÿ liao. Ngd tsdi tech ang wäi-t'eôu tién Th tchôu- tchÿ lito. Teki nà-ké tién-h tchôu-tchô io. Tséi st-hô yên Té-tch‘êng tién-N tchôu-tchà-lièo. Kin-nièn p'i-hodo-ti hâängtsing tsén-md-yäng. Kin-nién p'i-houo-t{ hâAng-ts'ing hoân sokn ché p'ing-hoûo. Ngb t'ing-kién choïo ts'iên ki-niên p'i-hodo-tt hâng-tsîng hèn-t6. Pôu-ts'6, ts'iên ki-niên p'houo-ti hâng-ché t4-ti-hèn-lièo. Ché tsén-md k6 yuën-kôu nt. Tsèng ché In-wéi hoûo toàn-ti yuên-kôu, Nin hién-tsäi téi-lâi-tt houo tou mâi wân-liào mu. Hoân mèu tôu m£i wân-liào. Nin méi wân-liào pi-hoüo,

À War: non, pas encore. LING : recevoir. dans la ville chinoise. je n'ai pas encore reçu vos instructions. YEN : le long, auprès du canal. TcaAxe-mr-xezou: ville frontière | Hana : maison de commerce, classe, sur la grande muraille, communément rung. HANG-TS'ING : prix courant. appelée par le nom mongol Kalgan: CHE : marché. Hana-cus : prix courant. Koet-Kax : votre noble occupation. ee YuEx: cause. 00 : id. = eause: EX Fan : trafiquer. ovo: marchandise. circonstances. Hovo-ov : id. ToAN : court, peu. IN-WEI: par. YŸUEN- Tca'zNG-WAI-TEOU : en dehors KOU : la raison, HOUo-TOAN-TI : de ja des murs de la ville du nord, c.-à d. rareté des marchandises,

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‘SECONDE PARTIE,

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ché téi-hoôi n-tsè kit yi hoûn-ché f£n houo hoëi-k'it nt. Ché fin hoüo hoëi-k'it. Tôu ché fân-hoëi chén-md hodo-où k n1. King ché yâng- koing tsi-houo. Nin teii Tebäng-kfa-k'eôu ché yèou p'ôu-tsè md, Ché yèou p'éu-tsè. Po 18é-h4o. Siho-hko I-t'&i. Nin hiéng-lâi wang hoûi- M t4i houo, tôüu che mi choëi-kta-tf houo ya. Ng tâo pôu Iting, choëi kia-ti houo hô-chë, ngù tsiéou mai choëi-kia-t1. Kf ché tchë-md-tchô, ngd hién-tséi yéon k6 p'ông-yèou, L'ä tséi Hà-tñ mean wäi-t'eôu sin k'äi-liho k6 yâng-koùng tsi-hoéo tchän. Ta Lan ché tsé-ki ki Koñng-tüng tohé-lài-t1 bodo. Kiä-tchè pl pië-ti tchän-l ts'inên pién-f; niu héou-lâi mai chén-md houio k‘o t£o t'ä tchén-l mai kid. Ling-yèou né-k6 tchän-fâng pào

MANDARINS ET MARCHANDS. 43

res, remporterez-vous de l'argent, ou bien un stock de marchandises ? Je remporterai des marchandises. Quelles marchandises remporterez- vous ? Rien que des marchandises étrangères de différentes espèces. Avez-vous une boutique à Kalgan ? Oui, j'en ai une. Votre enseigne ? Mon enseigne est I-T‘ai. Par le passé, achetiez-vous les mar- chandises pour le retour ? Cela dépendait. Si les marchandises de telle maison me convenaient, j'achetais à telle maison. S'il en est ainsi, je vous dirai que j'ai un ami qui a ouvert dernièrement un magasin de mar- chandises assorties de l'étranger et de Canton, en dehors de la porté Ha- ta; toutes ses marchandises, il les fait venir lui-même de Canton, et ses prix sont plus bas que partout ailleurs. Quand dans la suite vous achète- rez des marchandises, vous pourrez aller les prendre à son magasin. Quelle est l'enseigne du magasin de votre ami? Son enseigne est Té-Fa. Ainsi donc, si dans la suite je vais acheter des marchandi- ses dans ce magasin, il suffira de dire votre nom? Oui, et puis je pourrai y aller une fois avec vous. Cela vaut mieux. Puis-je vous demander si vous aussi, vous avez fait le commerce ? Oui, je l'ai fait. Quelle espèce de commerce ?— J'avais une pharmacie. Dans la ville chinoise ? Oui, dans la ville chinoise. Tenez-vous encore cette phar-

tsé-häo ché chén-md. Tsé-héo ché Té-f4 Né-md ti-hfa, ngù to tchén-N mhi hoûo kid, ngù tt nn tsicou té-lièo. Clé, tèng ti-hia ng ko-i t'ông nin k'it ft'ing. N6 kéng-häo-lio ; ngb tsng-wén ni-në, nin täng-tch'ôu ts6-kguo mi-méi md. Ché i86-kôno mai-méi. Nin tau ché ts6-kôuo chén-md mài-méi. Ngd k‘äi-kôuo y5-tchân. Ché tai tch'èng wäi-leôu md. Pôu ts‘6, ché ts£i tch'êng wäi-t'eôu. Hiéniséi né-ké 7

EF YA : finale, interrog. IN-TSE : argent. venir; de quelle maison les marchandises Fax : acheter, trafiquer, exporter. | me plaisent, de telle maison j'achète. Houo : marchandises, Tcxan ; enclos, magasin, dépôt.

YANG : océan, étranger. KoAN&G : de E TcHE : déposer. TCHE-LAI : faire venir. Canton. Ts : varié. Kra : prix. TCHE : prix=id, Tsk-H40: enseigne. sd Pao : précieux, Teao : complètement. PIEN-I : avan- votre, tageux. HEoOU-La1 : à l'avenir.

HrANG-LAI : jusqu'à présent, par E TIr-HIA ; en bas, à l'avenir, la prochaine le passé. WVWVANG-HOEI-LI : en vous en fois. retournant. TENG : attendez, quand. [ T‘ang: fois.

Ho ; convenir. cux modèle, = con- » TANG-ITGH'OU : d'abord : autrefois,

44 SECONDE PARTIE. MEZLER MIE E& 7m 子弟 À K À MX 6 À EE # XX # SK KR H K Æ RH HE = HN SU NH K UF À, 6 FRE À Hi 30 KR 4 À , M , FE, RE LIKR ET E) 3 ff M DE DE, BE, NBI M Æ ff Æ à HS É TA KR à , EX JE M 4 MG Æ , #*Æ MAX FEMET S # X E FIN F # 5h # 6 R Æ À 1 K, L , PA, À 3) 3 A 5 4 # DR, HF ,出 # M RE À FE EEE TX fr E FE

tchén hoan k'äi-tchô-liào md. Môu-yedu, koñn-liào yedu ts'i-pä niôn liào. Né-md nin hién-tsâi yedu chén-md koci-kkn n1. Ngd hién-tséi ché hing- 1. Nin hing-1 ché kfng ts'iào-mên-më Ji hoûn ché tch üu-mà ni. Tsho-k 1 ts'iâo-mên-mê, chäng-où tch'ôu-mà. Nin hing-1 {ebng pi ts6 mài-méi kiang 6. to môu chén-md pië-ti k'iäng-ti, pôu-kôuo ché pôu siing ta6 mai- méi n&-mb léi-sin, tsieôu-ché-liho. Nin foù-châng tséi nù-eûl tchôu. Ché- hi ché tsii tông sé-p'âileôn Pâo-fang hoû-t'ông tchôn. Tèng kài-t'ien ngè téo foù-chéng wéng-k'än nin k'fu. K'i-kàn, ngù kôuo liang-tign ho8n yéo to tién-D wäng-k'än nin k fo ng. Pou kàan-täng, nin môu ché-ti cha-

MANDARINS ET MARCHANDS. 45

macie ? Oh! non. Je lai fermée il y a sept ou huit ans. Mais main. tenant, à quoi vous occupez-vous ?— Actuellement, j'exerce la médecine. Votre pratique consisle-t-elle seulement à donner des consultations chez vous, ou bien allez-vous à domicile ?一 Le matin je donne des con. sultations chez moi, et à midi je sors en visites. —Et sans doute que la médecine est plus avantageuse que le commerce ?— Mais non; seulement elle ne donne pas d'anxiété comme le commerce. —— habitez-vous ? Je demeure dans la rue Pao-fang, aux Se P‘ai-Leou de l'est, Quelque autre jour j'irai vous voir chez vous. Merci. Et moi, dans un jour ou deux, j'irai vous voir à votre hôtel. Très obligé. Quand vous n'aurez rien à faire, veuez à mon hôtel pour causer ensemble. .一 Qui. Ainsi au revoir.

CHAPITRE TROISIÈME. VISITE D'ADIEU.

Vous venez de chez vous? Oui, je viens de chez moi. N'avez. vous pas encore fixé le jour de votre départ?— Je partirai dans quatre ou cinq jours et je viens exprès aujourd'hui pour vous voir et prendre

congé de vous. C'est vraiment trop de politesse. Cette fois, votre

1e héou, k'o-\ téo tién-li kfu Leàn-mên t'ân-i-t‘ân. Ché, ni-md tahn-man kht-

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TI-SAN TCHANG.

Lad-t{ ché ki kiñ-h lâi md. Tchä, ché ka kii-N Jäi. Lad-tf hoûn moi ting-koëi jë-tsè ki-chgn ni YS tsieôu ché tché sün-où t‘iën tsieén k'i-chen liño; kin-eûl-k6 ché t'&1 lâi kién hiôngæt'ai ts'é-hing. Tchë chg- ti tono-n lièo; lho-ti tchë-t'&ng ché liên kiä-kiden tôu k'fu md. K'à-pèu

Movr-YEoU : non. Koax : fermer, YEou : WANG : regarder. WANG-K'AN : visiter,

il y a. T1 : cadet. LAo-TI : vieux frère cadet,

l: ME : veine, pouls. HRK MÉ-MEN : pou8 Monsieur, à plus jeune que soi. Hroxc- au poignet. RE K TS‘IAO-MEN-MÉ : TAI LAO-HIONG : à plus dgé que soi. recevoir des malades, donner des con- TING : fixer. Koz1 : règle. = fixer. sultations chez soi. TcH'‘ou-MA : sortir K'1-CHEN : lever le corps, partir. à cheval, visite d domicile. ff Te dire adieu, partir. Ts'E-HING :

La K'1ANG : fort, robuste; bon, avantagei1x. prendre congé. Ler : attacher, embarrasser, impliquer. F KIUEN : aimer tendrement. KrA-KIUEN: KAI : changer, Kaï-T'IEN : un hutre jour. famille, épouse.

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ché md, tà-soûn liën kiä-kiden tôu kiu. Ché hoûo jên tä-päng tsèon 5 hoûn-ché tsé-ki tän tsèou ni. Ché hoùo jên t#-päng lsèou. Tä-pang tsèou- ti né-wéi y8 ché taÿ-koñn-ti md. Ché tsë-koan-ti, t'ä ché sîn kiuën-t{ t'üng- p'än, tâo wäi-t'eôu héou-pou k‘fu. Siéng nin tch5 téo chèng tcho-héou, tsiéou k yi châng-jèn k'in p£. Ché, tko chèng tche-héou té-kai tsiéon k‘d- chéng-jén k‘fu liào. Nin pèu-ti tché-ké k'iuë ché fén-k‘iuë md. Pôu-ché fün-k'iuë, ché kièn-k'iné. Hien-tséi chôu nin tché-ké k'iuë-ti nâ-wéi afng chén-md. Ché ïi-wéi sing Tchëou-ti. Chg pou-kôuo chë k'iuë-tt md. Y8 ché sin-kfn ts‘âi pôu-tt k'iuë, tché tèng ngd to jén tchë-héou, 1‘ tsiéou kiio

MANDARINS ET MARCHANDS. at

famille ira-t-elle avec vous? Mais oui; je compte que ma famille viendra avec moi. Voyagez-vous en compagnie d’autres personnes, ou allez-vous tout seul? J'aurai un compagnon de voyage. Le monsieur qui vous accompagne est-il aussi mandarin? Oui. Il vient d'acheter le grade de sous-préfet adjoint, et s’en va en province attendre une vacance à remplir. Ainsi vous pourrez entrer en Chargc dès votre arrivée à la capitale de la province ? Probablement. Le poste auquel vous êtes nommé est-il laborieux ? Non, c’est un poste commode. Comment s'appelle celui qui vous supplée maintenant dans votre charge ? C’est un Monsieur Tcheou. -ti rempli de vraies charges ? Lui aussi vient tout justement d’être nommé à un emploi, en sorte que, dès que je serai arrivé à mon posie, il me remettra son office et s’en ira prendre possession de sa nouvelle place. Je suppose que vous resterez chez vous ces jours-ci. Oui, ces jours ci, je serai toujours chez moi Dans un jour ou deux, je ne manquerai pas d’aller vous faire ma visite d'adieu. Vous êtes trop bon. Mais il faut que je m’en retourne. Yous partez! Eh bien, rentré chez vous, veuillez présenter mes compli- ments. Oui,je n’y manquerai pas.

sié châng sio-jén kiu lièo. Né-md Iho-ti tché-ki-t'iën tsdng tekhi kla pa. Ché tché-liàng-t'iën tsdng tahi kïa.— Ngd tché-linng-t'iën hoñn yéo téo fov- chàug ki lào-tf s6ng-bing k‘fu né. Pôu kAn-tîng, ngd ko hbei-k in liao. Nin hôei-k‘fn lièo, to kïa-li tôn tf ngb ts'ing-ngän wén-hào pi. Ché, hoei-k fu tôu tf nin choiio.

FL LIEN aussi. en somme. probablement.

ee Ta:aux. PANG : aider compagnon. êt K'‘TUÉ: vase cassé : défaut; poste vacant.

KIOBN : achoter un titre. SIN : derniè- fifi TEN : diminuer, abréger ; modéré. rement. T'onNo-P'AN : sous-préfet adjoint. CHE : vrai: charge exercée régulière-

VAI-T'EOU hors de Pékin. ment, et non par intérim ou par délé-

Pov : remplacer. ]Izou : attendre. Heou- gation. pou : se dit de tous les officicrs expec- K140 : transmettre #) S1k : déposer, tunts, qui ont un titre sans office. = remettre.

CEENG : province, capitale de province. A Song : accompagner. SONG-HING : accom- # JEN : charge. CHANG: entrer. TA-KAï: pagner au départ, visite d'adieu.

48 SECONDE PARTIE,

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TI-SE TCHANG.

Hôei-pin lào-y&, Li lào-yë nn péi-nien Jâi-lièo, Ni k fo t sing tsfn- Jai jéng téo chou-fâng-N tsodo. Hiang-t ai sin-hi liào. Lào-tf sin-hi liào. Hing-t ai tsing chéng, ngù kit nin päi-nîen. Pôu kàn-täng, 1-choüo tsiéou-ché-lièo. Lad-t{ ts'ing tsodo hü-tch'à. Hiang-t ai tsing tsoto. Lào-t{ kin-eûl-ké ché t'éou-+t'iün tch'ôu-lâi md. NO ché ka teÿ-t'iün tch'ôu-lAi-11. TS pi ki-t ien né. YS pôu-kodo où-lu-t'iën tsiéou phi wân- liho, Tà-soän toüo-tshn téo chèng-l\ kia ya. Ngd tà-soén toh'ou-pä tain-chèng. T8 touo-tshn hoëi-lâi. TS kowo-lièo tsis hoëi-lâi pé. Lào- tf k' t'eôu-niôn füng-liào-in, tsdng man tév yA-mên k'fu p. Fông-liko-fn tchë-heéu, hoân k'iu-lièo liang-t'âng, pén-lièo ki-kién ling-soci ti ché-ts'ing.

MANDARINS ET MARCHANDS. 49

CHAPITRE QUATRIÈME. VISITE DE BONNE ANNÉE.

Pardon, Monsieur. Voici Monsieur Li qui vient vous souhaiter la bonne année.— Va le prier d’entrer et fais-le asseoir dans la bibliothèque. Monsieur, une bonne année (nouvelle joie)! Bonne année, cher ami! Veuillez prendre la place d'honneur, que je vous fasse les salutations de la nouvelle année.—Allons donc! Vous l’avez dit, cela sufñit; asseyez- vous, je vous prie, et prenez le thé. Après vous. —Est-ce aujourd’hui le premier jour que vous sortez? —Non, je suis sorti dès hier. Combien de jours de visites aurez-vous?—Mes visites seront toutes finies dans cinq vu six jours.—Quand pensez-vous aller à la capitale de la province ?一 Je compte y aller le 8. —Et quand reviendrez-vous?— Après le 15.— N’êtes-vous pas allé du tout à voltre Yamen depuis l’année dernière que vous avez mis les sceaux sous les scellés? y suis encore allé deux fois, pour trailer quelques petites affaires. Mais après la levée des scellés, vous serez nécessairement très occupé. Pour sûr, après la levée des scellés, nous n’aurons plus absolument aucun loisir. C’est vrai;

Kan k'äi-liào-in tchü-heôu, tsiéou käi mâng-lièo jé. K'd-pôu-ché-mb, kän k'äi-liao-in tchë-heôn, tsiéon soûo mu chén-md hiên-kôüng-füu liao,

Pix : annoncer à un supérieur. HoEi- lanternes. pin : id. Lao-YÉ : Monsieur. PAI-NIEN : Foxc : cacheter, mettre les scellés, In : saluer l’année, visite du premier jour de sceau. T'EOU-NIEN : l'année dernière. l'an. [duire. Au jour désigné par l'astronome impé-

Jane : céder, faire une politesse, intro- CHANG : allez vous asseoir au haut de la salle, à la ploce d'honneur, et alors je. Caogo : inutile de le faire, le dire sufit.

T'EoU-I : le pranier (en tête). #} Teag'og : commencement, origine. S'emn-

ploie pour désigner les dix premiers jours du mois : Tcu‘ou-1, TcH‘ou-EUuL... le 1%: le 2%... Au delà de 10, on dit CHE, Cue-EUL... le onse, le douze...

TaiË: une des 24 périodes dont se com- pose l'année chinoise ; le ler isié de l’année est le 15 de ln lare lune, fête des

rial (ordinairement le 29 ou le 21 de la 12° lune, les sceaux de chaque mandarin sont renfermés dans une boite, et y res- tent sous les scellés pendant les vacances. Ils en sont retirés un mots après, au jour également désigné par l'astronome im- périal. Les deux opérations se font en présence de tous les mandarins infé- rieurs, et avec prostrations, encens, ete.

+ Line : fraction. FF SogI : briser. = ob-

jets divers, de peu d'importance.

12 KAI : falloir, nécessaire. MANG : af-

fairé.

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SECONDE PARTIE.

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Clé, lad-tf, ts ing tsii ha pêi-tch'à pi. P5u hü-liño, ned kai tsèon liio, Mûng chén-m liâo, t'iën hoân tsao n£.— Ché In-wéi kñi k'fu-tf kiñ chéu- toüo, k id win-liho piu sidng-ché. Nä-md la6 lad-ti-1i kfa, tâo kia li sian tf1ngb ts'ing-ngän téo sin-bi bg. Ché, hoëi-k'fu tüu t'i nin choüo.

Ti-ou TcHANG.

Lad-hiông, ngd teë-eûl-ké t'ing-kién-choïo nin hfen-tséi chäng-jen t'ai- ouebu liho; sodo-} ngù kin-eûl-k6 &'&-i ki nin t£o-b läi-liño. Püu kän-täng, chè-ts4i la6-kia t6-hèn liho. Lad-hiông ti-kui toao-tshn chäng sin-jcn k'iu ya. Hohn po nêng yu ting liho,tsi ng 16 tèng ching-së p wéi-yuên lüi tié-chôn, tai nông kiño-sië-liño. Nin kiño-sié teha heën, ché ticon chang sla jén kfo yä, ché hoan siën tsin-chèng-li ku ni. Ché sièn 18 téo chèng-h k ia. Ts'ing-wén lad-hiông kôéei k‘5-fén. Ngd ché Sin-Yèou 5

MANDARINS ET MARCHANDS. CHAP. V. 51

prenez encore une tasse de thé. Rien de plus; il faut que je m'en aille, Qu'est-ce qui vous presse? L'heure n’est pas avancée. C’est que le nombre des maisons je dois aller est considérable, et il ne convient pas d'y aller trop tard. Ainsi vous vous êtes dérangé pour moi; rentré chez vous, veuillez tcut d’abord présenter mes hommages et mes compliments de nouvel an. —— Oui, je le ferai en rentrant. |

CHAPITRE CINQUIÈME.

CONGRATULATIONS, CHARGES,

J'ai entendu dire hier que vous aviez été élevé au grade de préfet ; aussi je viens aujourd'lui tout exyrès pour vous féliciter. Je suis confus; vraiment je vous suis bien obligé. Quand pourrez-vous pro- bablement vous rendre à votre nouveau poste ? Je ne puis pas encore le fixer à l'avance ; il faut absolument attendre que les supérieurs envoient un délégué faire l'intérim, et alors je pourrai lui remettre ma charge (actuelle). Quand vous lui aurez remis votre charge, irez-vous droit à votre nouveau poste, ou devrez-vous d'abord aller à la capitale de la province? —]1 me faudra d’abord aller à la capitale. Permettez-moi, Monsieur, de vous demander de quelle promotion vous êles. Je suis licencié de la promotion Sin-Feou (1861). Et à quelle promotion avez-vous passé le doctorat? J'ai passé mon doctorat à l'examen de Jen-Siu (1862). Dans le fait, vous avez gagné vos grades sans intervalle ; c'est vraiment un talent éminent. Vous me faites des

ti kiu-jên. Hôei-ché ché nù-k'ô ni. Hôei-ché ché Jên-Siu k'ü. Yuêu- lâi lad-biông ché liên-tsié, chë-tsñi ché ts'âi ao t&-hèn liào. Tech eng koto

SIANG-CHE: comme le devoir, comme il K‘o: examen, année. FEN: part, degré,

faut. grade. K‘o-ren: année de l'examen. Tao: dire. SIEN: d'abord. | Kiu: élever. Kiu-JEN: Lcencié. SIN- (CHENG: monter. T'AI-CHEOU, vulgo Yrou: nom de l'année 1861 dans le

TcaE-rov : préfet. JEN: charge. cycle chinois. (V. II. à la fin). ©] 8e: administrer. CHANG-8E: chet. HozI: savoir. CHE: examiner. = exa- D à P‘ar: déléguer. & War: id. = YUEN : men pour le doctorat.

officier. = délégué. LIEN: aussi, continu. TsIg& : vaincre;

Tsrk: recevoir. CHou: suppléer, intérim. succès; annonce d'unc victoire.

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SECONDE PARTIE.

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tsiang-liào, pôu-kouo ché 1-chê-ti kiäo-hfng, triéou ché-liào. Lad-hiông t'ai k‘iën-lido, tsing-wén lad-hiông ton ché yông-jén-kodo chén-md ti-fang. Ngù ché ts6-kouo Fjén Chäng-yûüen-hien tch&-hfen ; béou-lâi f6ng mn, mông ts'ièn-jén fou-t ii pho, cheng kin-tchë ; chôu-niên i-lâi, ts un kong wéi-li, chè- tsdi ts‘ân-koëi té-hèn liào. Nh-eûl-tf hôa nl, lad-biông joû-ts'è té-tr'Ai, koäi chéng-yéou k-tchéng; hofng-ts'ié yéon ng&i min joû ts, joû-kin cheng- jén t'&i-cheôu, chë-teñi ché pèi-tch'ôu pé-sing tchg foi yé. Pu kàn-täng, pôu kàn-täng. Né-md tèng lad-hiong hing-ki yèou jé, ngù (sii kouo-l5i séng-hing tsiéou-ché-lièo. NE chë-tséi tang-pôu-k, {ché tsiéon laô-kié të- hèn liaoji tèng khi-t'iën ngb tséi tio koëi yà-mên si£-pôu k‘iu. K'-kàn, k-kàn.

MANDARINS ET MARCHANDS. == CHAP. VI. 53

compliments exagérés; ce n’est que la chance d’un moment, et voilà tout. Vous êtes trop humble; permettez-moi de vous demander vous avez exercé des emplois. J'ai servi un terme comme sous-préfet de la capitale; puis, à l'expiration de cette charge, grâce à la faveur du précédent Gouverneur, je montai à ma position présente. Depuis tant d'années, je n'ai pas encore acquis le moindre mérite, j'en suis vraiment tout honteux. Que dites-vous là, Monsieur ? Avec un pareil talent, il n’est pas étonnant que vos chefs fassent grand cas de vous! D'autant plus que vous aimez le peuple comme vos enfants. Maintenant, votre élévation au grade de préfet est un vrai bonheur pour le peuple de ce pays-là. Je ne puis accepter ces compliments. Quand vous aurez fixé le jour de votre départ, je viendrai vous faire ma visite d’adieu. Cela, vraiment, je ne puis le souffrir. Merci pour la peine que vous avez prise; un de ces jours, j'irai à votre Yamen vous rendre votre visite. Merci, merci.

CHAPITRE SIXIÈME. RIXE À PROPOS D'UN BILLET DE BANQUE.

Jai entendu dire qu’il y a quelques jours, un certain nombre de gens sont allés un soir piller une banque dans la rue de l'est. Est-ce vrai? Ce n’a pas été un vol à la banque, mais bien une bataille avec les gens de

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TI-LOU TCHAN3. Lad-ti, ngb t'ing-kién-choüo, ls ien ki-t'iën whn-ching, yèou ki-k6 jcn tfo tôüng-kiäi-chéng ï-k6 in-hio-li ts iihng-k fu-liho ché yeou tch£-md kien-ché md.

TSIANG : louange. TeCH FENG : je reçois to TS'UEN : pouce, 10e du R Tcu‘E : pied

de louanges. chinois. WE1 : pas encore. Lr: établir. K140 : chance. HING : heureux. = | TKS'AN : rougir : Le KoEt : nl. = id. N1- bonne fortune. YoNt J2NX : illustrer une EUL-TI-HOA-NI . d'où vieut Cette parole? fonction, l’exercer avec honneur. Conent dunc!

JEN : charge. I-JEN : un teripe, CHANG-YEOU : supérieur, chef. réguliérement de truis ans pour les char- 2 K'r : vase, capacité. TcHoxo ges de mandu«r'ins; peut étre renouvelé. estimer.=id.

% HIEN : sous-préfecture. TCHE-HIEN : Hoaxu : d'autaut plus. TS'IÉ : aussi. sous-préfet.

: lourd,

À PE: cent. SING : nom, famille. peuple. Fon& : salaire, charge. Max : rempli. K‘1: temps fixé. Quand il y aura un jour P40 : aide, garant. Fovc.T'AI : gouver- pour le temps de votre départ (H1inc). neur. TCHE : charge. H40 : enseigne. IN : argent. Ix-H40 *

I-LAI : depuis. CioU : nombre, beaucoup. banque,

5 SECONDE PARTIE.

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Pôu-ché tiang în-hño k'fu-lixo, ché hoûo fn-bio ta-kiâ läi-tchô. Clé wéi chén-fnô th- yä. Ché in-wéi yeou {-k6 où-lïi-tsè kièn 1-tchäng în- p'iño, to fn-héo-h ts in în-tsè k‘ïu-liào; in-hio-l-jên choiio, tehé che Ÿ-tchäng clë-p'iâo, \-king yèou jan koä-lièo ch&-p'ifo liao ni tèng-i-tèng, ngd-mên nâ-k6 tiëou-in-p'ido-ti né-k6 jên tchào-lñi, ni-mên liàng-jèn ting-mfen Y-choïo; ta pon-nêng pi-liho ni; tsong sié-hoûo ni ki-liang în-t8è; n&-kô oû- läi-tsè pôu tä-fng, choüo ché tch&-tchäng în-p'iio ché ngd kd-jên-t}, gd tsiéou teba-tko na în-p'iâo läi ts'iù în-tsè, nl-nên choïo ché pië-jên tie5u-tf in-p'ido, toù pou nyù siang-kän, ngù t'ông püu-koïn sié-ké ; ui-imên tsiéon ché kï-ngd în-tsè, müu pië-t1 hoä. In-h4o-l pia k'èng ki t'& io.tsa ; tché-mè-tebd,

MANDARINS ET MARCHANDS. == CHAP. VIe 55

la banque. Pourquoi s’est-on battu ? C’est qu’un vaurien, ayant trouvé un bitlet de banque, se rendit à Ja banque pour en toucher le montant. Les gens de la banque lui dirent : «Ceci est un billet perdu et déjà signalé comme tel. Attendez un peu, nous alluns faire yenir l’homme qui l’a perdu et vous vous arrangerez ensemble; il ne pourra pas vous laisser sans récompense. 1 faudra bien qu’il vous donne quelques taëls pour vous remercier.» Mais le vaurien n’y voulut pas consentir. «Le billet, dit-il, est bien à moi, tout ce que je sais c’est que celui qui apporte un billet en touche le montant; vous dites que c’est un billet perdu par une autre personne: tout cela ne me regarde pas. Je ne m'occupe pas de tout cela. Donnez-moi l'argent, el que tout soit dit.» Les gens de la banque refusèrent de lui donner Pargent. 11 voulut alors emporter le billet, mais les geus de la banque le retinrent et refusèrent de le Jui donner. Sur ce, il s’en alla. Mais le soir, ce vagabond ayant ramassé quatre de ses pareils, retourna à la banque pour y faire du tapage. Quand ils y furent arrivés, tout en débitant leurs malédictions, ils se saisirent d’un employé au comptoir et l’entrainërent au dehors pour le battre. Ils prirent aussi

t'a yéo pa né-tchäng yaen-in-p o na hoëi-k'fu; in-héo-N ph né-tchäng in- Piio ys k‘éou-hia-lito, pou k'èng Ki ta tchë-mè-tcho ta tsiéon tston-liao; kan-tt&o wän-chäng, nä-kô oû-lii-t8à yuon yü-lièo sé-k6 oùû-lâi-tsè téo în-hâo- M tà-kia k'iu-liños; kan t'ñ-mên tév-liho in-h4o, tsiéou tché-md i-mé koëi- chéng-t1 Tk6 hoùo-kf, tsiéou-t'ä tch'ou-lài krth-liho ; ph lân-koéihäng kü-

TA: frapper. 2R Kia: appui, étagère; # SIE : remercier. Hovo : concorde, à résister. se battre. l'amiable.

Ou: n'avoir pas. | :| Lar: appui, s’ap- LuxG: deux; once; taël. puyer. TsE: finale. = vagabond. Pékin. Ta: répondre. Ina: répondre, = con-

TcHANG : p. n. des arcs, des tentes. des feuilles de papier, des tables, des lits, et en général des choses qui présentent une grande surface plane. P‘ra0: billet. Ix-P‘140 : billet de banque.

sentir. CHOUO-CHE che, explét.

Ko: chaque, propre.

Na: prendre. NA-LAI: apporter.

Kan: concerner. S14NG : mutuellement. Pou-sLANG-KaN : cela ne me regarde pas.

Yu: signe du datif. T'oNG: universalité. YUEN: origine, cause de tout ce bruit. K'Eou: soustraire. K'‘EoU-Hr4A: garder. Ma : dire des injures, rnaudire. Kor:: comptoir. x TsrEou : Faisir. K1-Ta : donner une volée de coups. MM LAx : barrière. M Ko: déposer.

#4 Koa: pendre, noter, désigner. YEou- JEN: il y a quelqu'un.

Æ Tigor : perdre. TcuAo : appeler, chercher, faire venir.

MIEN : facec,TANG-MIENX : face à face, tete à tête. PE : blanc, inutilement.

56 . - SECONDE PARTIE.

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tchô-ti soân-p'ân ki choäi-liio; tché-kô kông-fon-eûl siün-koän LTng-kfen- choüo-liào, téng-ché ts'iang în-héo-ti liaoji tsiéon 1éi ping k‘fu ph t'ä-mên oirk6 jên toa nä-lièo k‘fu-lito, séng-liào bién-liro ; heôu-lâi tch'A ining-pË lo, t'ä-mên ché tà-kid-ti, tsiéou t‘ä-mên oùû-k6 jn Loa kii-ha6 tsi tüng- kiäi-chéng liho. Pän-kéô yuë tch&-héon, tsai nêng féng t'ä-mên liào.

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Yuén-tsè-li tsodo-tchô-ti n4-kd nâ-tchô pâo-fôu-ti jn ché kkn chén mè-

MANDARINS ET MARCHANDS. == CHAP,. VII. 57

les abaques sur le comptoir et les jetèrent à terre. Sur ces entrefaites, l'officier de police, ayant eu vent de la chose et croyant qu'on était en train de piller une banque, amena des soldats ; ils prirent ces cinq vauriens et les emmenèrent à la sous-préfecture. Ayant ensuite tiré la chose au clair et constaté que c'était une batterie, on les a condamnés tous cinq à porter la cangde avec leur sentence à la rue de l’est, et dans une quinzaine on pourra les relâcher.

CHAPITRE SEPTIÈME. ÉMAUX CLOISONNÉS.

Que fait cet homme assis dans la cour, et tenant un paquet? jl vend des émaux cloisonnés. Vous le connaissez ? Je ne le connais pas. Si vous ne le connaissez pas, comment savez-vous qu'il vend des cloisonnés ? Je l’ai interrogé tout à l'heure et il m'a dit qu’il appartenait à une fabrique de cloisonnés. Scraient-ce donc des émaux qu'il tient enveloppés dans son paquet ? Oui, probablement. Alors, allez lui dire d'entrer. Entrez, Maître. Vous vendez des cloisonnés ? Oui. Quels cloisonnés tenez-vous enveloppés dans ce paquet ? C'est une paire de potiches en cloisonné. Défaites votre paquet pour que je les voie.

tt, T'A ché mai fü-lân-t. Ni jcn-t t'A md. Ngd pôu jén-té t'a. Ni pôu jén-të t'a, tsén-md tchü-tâo ta ché mûi f-lân-tf ni. Ngd käng-ts'fi wén L'& lâi-tch5, t‘ä choùüo t'ä ché fü-lân ts5-t1 jên. Nü-md, t'à pâo-fôu- N päo-tchô-ti, tsiéon ché lûn-hodo md. Tä-käi tsiéou-ché pé. Nä-md ni teh gu-kid ph t'a kido tsfn-lâi. Tehäng-koëi-tf ni tsfn-lâi pi. Ni ché mäi fä-län-ti md. Ché.— Ni tchë päo-fôu-h päo-tchô-ti, ché chén-md lân- hoûo yñ.— Tch& ché ï-toét fä-lân ping. Ni tà-k'üi pao-féa ngd k'ân-k'ân

"4 P‘AN : plat, chassis. Soan-P'AN : abaque. carrée pour envelopper. = paquet. $ CHOAI : jeter à terre. KONG : temps. FA-LAN ou FA-LANG : émaux Fou. finale. = temps. cloisonnés ; plus correctement nl SIUN : poste de police. |. < KING-T‘AI-LAN, d'après le 7m Em- TANG.CHE : comme si c'était. pereur de ln dynastie des Ming. NA-K'U: emmener. SONG-HIEN : conduire TcH'Axc : gouverner. KoE1 : armoire, à la sous-préfecture. coffre, comptoir. :党 TCHANG— À TcH'A : examiner. KOEI-TI: titre donné aux patrons, mar- Kia : cungue. Hao : sentence afüchée chande, artisans, etc.

près du condamné.=mettre à la cangue. Tori ; répondre, paire. A P'ING : bou- PAo : envelopper. A Fou: pièce d'étofle teille, potiche, pot.

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SECONDE PARTIR.

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MANDARINS ET MARCHANDS, == CHAP. VIL 59

Voyez cetle paire de vases; qu’en dites-vous ? Jls sont trop grands. En avez-vous d’un peu plus pelits que cette paire-ci? Nous en avons à l'atelier une paire plus petite que celle-ci, mais elle sert de modèle et n'est pas à vendre; quelles que soient d’ailleurs les dimensions que vous désiriez, on peut en cuire suivant la commande.—Je demandais simplement par curiosité; mais, par exemple, combien de piastres vaudrait une paire de vases comme ceux-ci? Elle vaudrait plus de cent piastres. Avez- vous quelques petits objets ? De quels petits objets voulez-vous parler ? ! par exemple, de petits tubes pour pinceaux, de petites boîtes pour l'encre du sceau, de petits chandeliers ou autres objets de ce genre. Ces petits objets de différentes espèces dont vous parlez, nous sommes actuellement occupés à en faire; mais ils ne sont pas encore cuits. Dans combien de temps seront-ils cuits ? Dans quatre ou cinq jours, ils pourront être cuits. Quand ces petits objets seront cuits, vous pourrez m'en apporter de plusieurs sortes. Prenez aussi à l'atelier cette paire de vases qui sert de modèle et apportez-la mot pour que je la voie; si elle me convient, je pourrai vous en faire cuire une paire d’après le même modèle. Bien, dans quelques jours je vous les apporterai. se trouve votre atelier ? Notre atelier est à Heou-Men, dans la grande rue. Votre enseigne ? Notre enseigne est Koang-Tch'‘eng. Étiez- vous déjà venus vendre dans celte maison ? Non, nous n'y étions pas

chän-té-liào. Kodo-kô sé-où t'iën tsidon k‘d-1 chao-t lino. Tèng tehé siào où-kien chäo-té lino, ni k hai na ki-yäng-eûl lâi, ts&i ph ni-mên kid-tsè Ni nâ-toéi ping yäng-tsd, nâ-läi ngb ts'iao-ts iao, jüché hü-chë ngb ko tchio yéng-eûl ting chäo ï-toéi. Ché, ngb kouo ki-t ian kiï-nin nâ-läi pé. Ni- mên kiü-tsè tsii chén-md ti-fñng. Ngd-mên kiü-tsd 184i héou-mên té-kiai. Paé-isé-hud. Siao-ha6 Koïng-Tch'éng. Ni-mên siën-t'éou-l, y 1ii tech kông-koïn-N mki-kouio tng-si md. Ngd-mên siën-t'éou hi müu-lài

Kiv-Tse : atelier, fabrique, dépôt. à couvercle. R Tcu'E : pied. TS‘UEN : pouce. = dimen- sh La : cire, bougie. Vis) TENG : Jampe. = sions. Touo-TA : combien grand. chandelier. P£: blanc, vide, pas sérieux, pour savoir, SIEN-T'EOU LI : Anparavant. a I-K‘oAI-TS'IEN : une piastre. Koxa : public. Koax : salle, maison rs] T'oxa : tube, étui. = salle publique, maison distinguée,

HJ 1x : soeau. Ca : couleur. Ho-rs# : botte olub, etc.

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SECONDE PARTIE.

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tché kông-koàn-N méi-kodo tang-si, T'ché-toéi bing ngb hièn t'à t'&i-t£ nt k‘oi na hoëi-k'i pa. Ché, ngù chë-p'êi-lio ni-nä. Ni hoti-k'iu-liào

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Ni-mên lad-yë ti kiä-N-liào md. Ché, tedi kia-li-liho. Ni tsfn-k tn küo-soû ni-mên lad-yé, tsiéon ti ngb tshi Heôu-Mén tchôu sing-Siû, lâi kién ni-mên lad-y£ yèou hôa choüo. Ché. Ned-mên lad-yé tsing-nin tsin-lâi, ta6 choü-fâng-l\ tsodo, Lad-tf kièou-wêi. Pèi-tsè, pèi-tsè. Tchëé-i- hiäng tad had-5. Had-5 ni-nX, nin tad had. T'oüo-foù, t'oïo-foù- Lad-tf, tsàn-mên tch&-ï-hiéng môu-kién, ché châng chén-md t{-fang k'iu-liào

MANDARINS ET MARCHANDS. CHAP. VIII. 61

encore venus. Quant à celte paire de vases, je la trouve trop grande; vous pouvez la remporter. Bien. Pardon, si je vous quitte. Adieu.

CHAPITRE HUITIÈME.

HYPOTHÈQUE OU VENTE À RÉMÉRÉ.

Votre maître y est-il? Oui, il y est. Allez lui dire que je m'appelle Siu, demeurant à Heou-Men, et que je viens le voir parce que j'ai à lui parler. Oui. Mon maître vous prie d'entrer et de vous asseoir dans la bibliothèque. Oh! cher monsieur ! il y a longtemps que je ne vous ai vu. C’est réciproque. Comment allez-vous ? Bien, merci ; et vous ? Bien, merci. Tout ce temps que nous ne nous sommes pas vus, est-ce que vous avez été en voyage? Mais oui, je suis allé faire un tour au dehors. êtes-vous allé ? Je suis allé en Mongolie pour toucher mes fermages. Oh ! Je suis venu aujourd’hui tout exprès, pour traiter une affaire avec vous. Quelle affaire ? Un de mes amis, qui demeure à l’ouest de la ville, possède quelques centaines de meou de terre, avec un verger et un potager. Se trouvant actuellement avoir besoin d'argent, il m’a chargé d’hypothéquer pour lui sa terre et ses

md. K'ù pôu-ché-md, ngb ché tch ga-liho ting wi. Ching chén-md t{- füng k'iü-lièo. Tch‘ôu-k‘eôu cheôu tsôu-tsà k iu-liho. Ché-lino. Té- k5 ngb kin-eûl-k6 t'8-f lûi, hoûo Din chäng-liàng tkién-ché. Ché chén-md ché-ts'ing. Ngd yèou k6 p'ông-yèou, ta te&i king-si tchôu-kin, t'a yèon ki- king ti. Yèou f-tch‘ôu kotio-mda yuên-tsè, ftch‘ôn ts'4i-yuên-tsè ; in-wéi t'A

à HÆæN: aversion, dégoût; se plaindre de. en argent et non en nature.

Cue : défaut. PEI : accompagner. Fi CHANG-LIANG : délibérer. Je manque au devoir de vous tenir com- KRNG : 100 mA Meou = 6, 11 hectares. pagnie. Tcr'or : p. n. de lieux. JR Kouo: fruit.

# Per: celui-ci. Ts'E: celui-là. = réci- Mouv : arbre. Kovo-Mou : arbre fruitier. proquement, de même. YUEN-TSE : jardin. Te'AI : légu- Hao-Ni-Na : bien, grâce à vous, merci. mes. Ts'aI-YUEN: potager.

Tcu'ou-K‘Eot : sortir du port, exporter, | = TENa: attendre. YoNG : se servir de. iri sortir de défilé, d'une porte de la JU attend de l'argent pour s'en servir, i. grande muraïlle, aller en Mongolie. e. il a besoin d'argent. |

#4 Tsoc : louer. Tsou-TsE : loyer, fermage

6 SECONDE PARTIE,

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tch'üu-k'it, sodo-i ngù ]ai wén-wen ni-nü. Jô-ché min yuën-f tièn-kodo-lâi, ngù kof kf nin pén-pân. Tehë-ké ti-medu, hién-tséi ché va tsé-k\ tchông- tchô né, hoân-ché yeda tién-hôu tchông-1ch5 ni. Ché t'& tié-ki trhông-tchd liào. T'ä tü-s6an tièn toüo-chào în-tsè n1. T'ü tà-séan ya tièn I-ts'ièn liang în-tsè. jä-ché tà-86an tièn i-ts'iën liang fn-tsè, nc p'4 ché ts'eu- pôu-t'h'ôu né-md sié-k6 lài. Né-md nin k‘d-i tsc6u-tg-tch ou toño-chào läi ni. tsebu loü-tsi pg liàng în-tsè hoûn ko hing. ts'èng nin tèng ngb hoëi-k‘it hoûo ta chäng-liang ki p4. K‘d-ché, t'A tà-soûn tièn

MANDARINS ET MARCHANDS. -一 CHAP. VIII 63

jardins ; voilà pourquoi je suis venu vous parler. Si vous êtes disposé à prendre hypothèque, je puis arranger cela pour vous. Ces propriétés, est-ce lui maintenant qui les fait valoir, ou bien a-t-il un fermier ? C'est lui qui les fait valoir. Et quelle somme compte-t-il emprunter ? —Il compte emprunter mille taëls. S'il compte emprunter mille taëls, je crains de ne pas pouvoir réunir tant que cela. Combien pourrez-vous réunir ? Réunir six ou sept cents taëls, je le pourrais encore. Quant à cela, veuillez attendre que je retourne cn causer avec lui. Mais pour combien d'années compte-t-il emprunter ?—Oh ! cela, je le lui ai demandé. ] dit qu'il n’est pas nécessaire de spécifier pour combien d'années se fait l'emprunt ; il suflit d'écrire que l'hypothèque sera purgée par le fait même du remboursement. Ne pas spécifier pour combien d'années. se fait l'emprunt, cela n’est pas très sûr; parce que, si d'ici à quelques années, je suis nommé à une charge en province, j'aurai besoin de cet argent. C’est pourquoi, somme toute, il vaut mieux dire clairement pour combien d'années se fait l'emprunt. Très bien, je puis encore traiter ce point avec lui. Dans combien d'années pouvez-vous bien supposer que vous serez nommé à une charge en province ?一 Je crois que cela pourrait bien être dans cinq ou six ans, Je crois que si je lui propose de faire le

toüo cbho niên ni. Tchë ts ang ngd y& wén t'a lâi-tchà. 1‘ä choüo ché piu- yông «ié tièn touo-chào nién, tsiéou sit ts ien-tag hoi-choù tsieôu 18-lino. Pou-sië tin touo-chao niên, tsdng pou t'oùo-täng. In-wéi tchë-ki-niên, nsb jü-ché fang-hif wäi jén läi, ngo tsieôu tG yng tchë-ko în-tsè, soudo-i tsdng hoûn ché choüo ming-pê-liïo tièn ki-nièn, ts'äi bao n4.— Ché, ngù hoûn k'o-i hoûüo t'a chäng liàng, nin yü-mÿ nin té-küi boñn ki nièn, k‘d-i fung- hiâ wäi-jén lûi ya. Ngd vo-mô-tchô hoûn 18 kouo k6 où-loü uiên pâ.

pA MEoU : mesure agraire contenant 240 réunir. Pou carrés, de G R TcaF := 0,11 ures. | fJ Hixc : uller. K‘o-1-H1N5 : cela peut aller. TIiEN : sorte d'hypothèque, vente avec YoNG : utile. Ts‘iz=N-TA0 : que l'argent

droit de rachat. revienne. Hogi-cHou : le rachat. TSIEOU- # TcHoxe : cultiver. 14 TeN : cultiver. TÉ-LEAO : sera dès lors opéré.

HOU : porte, famille. TiEX-HoU : fer- Faso : envoyer. HIA-LAI : descndre,

mier. HoaN-CitE : ou, ou bien. auxiliaire.

LE Ts'eog POU-TCH'GU-LAI: ne pouvoir pas Yo : contrat, À peu près. fi Mo : tou- réunir. Ts'‘EOU-TÉ-TCH‘OU-LAI : pouvoir cher.=calouler approximativement.

SECONDE PARTIE.

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MANDARINS ET MARCHANDS. CHAP. IX. 65

contrat pour cinq ou six ans, il n’y a rien qui lui soit désagréable. Puis encore, les titres de propriété, les avez-vous vus ? Oui, je les ai tous vus. Combien y en a-t-il de timbrés et de non timbrés ? Il y en a deux timbrés et deux non timbrés. Alors, retournez et traitez cela avec lui. S’il est disposé à traiter pour cette somme d'argent et à fixer un terme de cinq ou six ans, alors nous conclurons l'affaire. Quand tout sera définitivement réglé, ne voudrez-vous pas aussi aller d’abord voir les terrains ? Quant à cela, voici: si vous voulez me donner une garantie absolue et me répondre qu’en cette affaire il n’y a rien que de parfaitement correct, il ne sera pas nécessaire que j'aille voir les terrains. L'affaire est parfaitement correcte ; je puis vous en donner une garantie absolue. Puisqu’il en est ainsi, je me fie à votre seule parole. Quand nous aurons achevé de traiter, je me rendrai avec lui à sa terre pour l’examiner, et tout sera dit.

CHAPITRE NEUVIÈME. EMPRUNT.

Pardon, Monsieur ! Maitre Siu, directeur du magasin de toiles Ta-Heng est ; il dit qu’il voudrait vous voir et qu’il a à vous parler. Va, prie-le d’entrer et fais-le asseoir au salon. Bien ! Mon maitre vous

Ki-ché \clé-md-tch5, ngb tsiéou ping nin i-kit-héa liao ; kan tshn-men ph ché-ts'ing tôu pén-wân-liào tch&-héou, ned tsii t'ông t'a t60 ti-h k‘än-i- k in kfu tsiéou 1é-liho.

TI-RIEOU TCHANG. Hoëi-pin lho-yé, Tä-Héng pôu-p'ôu-ti Siû tchhng-koëi-ti lâi-liho, chcüo ché yo kién nin yèou héa-choïüo. Ni tch'ôu-k'fu tsing tsin-lûi, jing (si k'ô-t'ing-l\ tsodo. Ché, ngè-mên lao-yg tsang nin téo k‘ë-t'ing li tsoto né.

1 K'1 : acte, contrat. Hoxa : rouge, KICE : certainement, sans doute aucun. î. e. timbré, légalisé. PR : blanc,i. e. Lo : laisser tomber, déposer.

sans timbre, non légalisé. (voyage. KR P‘ING : s'appuyer sur, se fier à. IÎ-Kiu- il Tcxao : examiner. Horr: une fois, un HOA : une phrase, un mot. Entendu ! +] Testé: décisif, pressé. CuE : vrai, solide. parole donnée !

= dévisif, solide. [2% Kio: hôte. M Tixo : salle. = salon.

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Si techang-koci-tf nin tsén-md tchëé-md hiên tsii ya. Ngù ché lai tchào nin choüo kiü-héa. Ché, nin tsing-teto. Nin tsodo-bié, nin tchë-ki- t'{ën tingb tch'ôn-mên md.— Môu-yèou, In-wéi ng tché ki-L'iën yèou tièn-efl pôu chôu-t'an, sodo-] môu tch'ôn-k'fu. Hién-tsäi tao t& haoliao. Ché, t& büo-liào. Ngd lâi tchao nin ché hoûo nin tsi8 i-hiäng în-tsè. Ché yông toüo-chüo ni. Tsdng où-pë liang in-tsè. Ché yèon mhi-tch5 chén- mb ts'iio-hoëo liïo md. Péu-ché, ché in-wéi ngb t4o-kodo 1-ké p'ôu-tsè lai.

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MANDARINS ET MARCHANDS, CHAP. IX. 67

prie de vous asseoir au salon. Maître Siu, comment vous trouvez-vous ainsi libre ?一 Je suis venu vous dire un mot. Bien, asseyez-vous, je vous prie. Après vous. Ges jours-ci, vous n'êtes pas sorti ? Non: ces jours-ci, j’ai été un peu indisposé ; c’est pourquoi je ne suis pas sorti. Et maintenant êtes-vous tout à fait remis ? Oui, tout à fait. Je suis venu vous trouver ponr vous emprunter une somme d'argent. Con.bien vous faut-il? 11 me faut bien 5900 taëls. Est-ce que vous avez encore fait de beaux marchés ? Non, c’est que j'ai acheté un fonds de boutique. Quelle espèce de boutique avez-vous prise ? Une banque. Combien de pièces sur la rue? Deux. En quel endroit? C’est ici, dans la ville chinoise, dans la rue Pa-Pao, côté ouest de la rue. qui appartenait cette boutique auparavant ? =— Auparavant, elle appartenait à un homme du midi, Comment ? Est-ce qu’on a vendu après avoir fermé?—On n’a pas fermé. Le fait est que le propriétaire de cette boutique était un sous-préfet expectant. Ayant dernièrement reçu sa nomination, il lui faul s’en aller exercer sa charge ; et comme il n’a ni frère ni aucun autre parent qui puisse mener le cominerce, il a été forcé de vendre son fonds, Combien de taëls l’avez-vous acheté ? Je l'ai acheté au prix de 1000 taëls. Tout le mobilier y compris ? Oui,

eûl. Tshi tshn-mên tché th eng wäi-t'eôu Pa-Pao kiñi lou si Yûen- siën ché choëi-t} p'ôu-lsè. Yuan-sign ché fk nân-piën jôn-ti p éu-t8è. Tsén-md ché koän-liàv tehü-beôu ts ai t4o-ti md. Mou koän, ché in-wéi né. bp 6u-tss-tf tüng-kiä ché hedn-sinén tchë-bién ; sin-kin siuén-châng-liño; t'A LE tch 5u-k'fa teü-koñn kK'iu. T'a yéou mou-yêou ti-hiông pèn-kiñ koi tchäo- fng tmhi-méi, sodo-i (8 taé-tch‘üu-k'fu.— Nin ché toño-chho În-tsè taé-kouo-

lâi-t1. TI-ts ian in-tf to kit. Liên kiä-kii toa tsdi k'ï-néi md. Ché, HIX.TSAI : qui a du loisir. P 4 MEN : porte. M1EN : face, façade. K1- & Cou : tranquille. T'at : de niveau, XIER : combien de KIEN, {. e. de pièces égal.= en bonne santé. ou de travées donnant sur la rue? Tsté : prêter, emprunter. HIANG : KR ONG-KIA : propiétaire. espèce, somme. XS SIUFN : choisir, nomuier. SIUEN-CHANG :

Ts‘140 : beau ; joli, élégant. id. PFN-KIA : de mûme famille.

Ts'1A0-Houv : de bellés marchandises ; à FR Tera : s'occuper de. Îxa: id. = pérer.

Pékin, de bons marchés. ÂK IA-KIU : ustensiles, mobilier. LIBN :

TAo : transférer. TAO-TOH'OU-KIU : ven- aussi, avec.

dre son fonds. Tao-Kouo-Lai : l'acheter. K'1: lui, ceci. NEI: dans. = dedans. Ts'1en-P'ov, TE‘LEN-P'OU-TSE : ban- TAO : envelonper. I-r40 : tout couprif.

que, I-PAO-TSAI-N21. Tout compris.

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25

MANDARINS ET MARCHANDS. .一 CHAP. IX. 69

tout le mobilier y est compris. Le prix d'achat est-il payé en entier ? Oui, complètement. Mais maintenant, vous avez besoin d’argent pour faire le commerce? Précisément. J’ai maintenant encore en main 500 taëls, mais ce n’est pas assez pour les affaires courantes. il me faudrait 500 taëls de plus et alors je pourrais marcher. Bien, je puis vous prêter 500 taëls. Merci, merci. Et quel taux me faites-vous pour l'intérêt ? Que dites-vous ? Amis comme nous le sommes, pour ce peu d’argent dont vous avez besoin, comment venez-vous encore parler d’intérêt ? Si vous payez l'intérêt, je ne prête pas. Bien, donc je vous obéis. Très bien. Quelle était autrefois l'enseigne de cette banque ? Son enseigne primitive était Té-Ho. La vente faite, allez-vous changer l’enseigne? Oui, je vais la changer. Pour quelle autre pensez-vous la changer ? Je pense la changer pour cette autre: Yu- Tch‘eng. Qu'en pensez-vous ? Oh ! Très bien ! Mais vous entendez-vous aux affaires d’argent ? Non, je ne m’y entends pas; mais mon neveu a fait son apprentissage dans une banque; je compte le mettre dans celte boutique pour en conduire les affaires. C’est très bien arrangé. Quand comptez-vous ouvrir boutique? Ce ne pourra pas être avant le com- mencement du mois prochain. Quand vous aurez ouvert, j'irai vous présenter mes félicitations. Vous êtes trop aimable; mais il faut que

K'i-kàn, né-ké ts'iên-p'oùû yuên-lûi ché chén-md tsé-ha6. Yuên té-had ché Té-H6.— Nin taô-kouo-lûi hoûn kai tsé-haô mo. Ché, khi tsé-haô. T-séan khi chén-md tsé-ha6 ni. Th-sgan khi Yü-Tch'éng tsé-ha6, nin siang hào-pôu-bio. Teh&-kô ts5-hâo hen-bao, Tchë ts'iên-bâng-ti mûi-mâi, nin t'ông-tä md. ts'ièn-hâng ti mai-mäi ngd pôu t'ong-hâng, ngd-mêr ché-tchë hiü-ti ché ts'ièn-hâng, ngù ta-séan (8 ngün-tché tski p'éu-tsè-li lio-ché. Tché tag hèn t'oùo-téng ; tà-s6an toüo-tsan k'üi ché yä. Tsdng ta hid-yuë tch'ôu-kiën ts 5i nêng k'äi-ché nâ. Tèng k'äi-ché, ngd koüo-k'iu

El TcKEot : faire le tour. TCHOoAN: id.=id. l'argent, banque.

roulement de fonds. T'oNG : aller à travers, bien comprendre. Tso-HIANG : nommer son chiffre TA : parvenir à. = bien comprendre, (pour le taux de l'intérèt). : TCHE : neveu.

Lr: gain, intérût. SI : id. = id, LIiAo : mener à bonne fin, administrer. Li-Ts'IEN : id. obéir. | &e T'ouo:süûr. T'oUo-TANG : id. sans risques.

GE reoxe : muivre. 4 mures: le mois prochian, Ten Ts'oxG : suivre. MixG : ordre. = HIA-YCE : le moig prochian. TcH'ou : HAXNG : branche de commerce, maison de commencement. TCH‘OU-KIEN: dans les

commerce. TS‘IEN-HANG : commerce de 10 premiers jours du mois.

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ki-nin tad-lhi k id. Piu kän-täng, ngd ya6 hôei-k'iu-liho. Nin mâng chén-md liho, teaf tsouo-ï-troûo-eûl pé.— Püu-ki-liào, ngd p'éu-tsè-N hoân yedu-ché mt. Né-hiäng în-tsè, ming-tien wan-châng ngd ki-nin séng ta6 p'éu-tsè- k'id pi. Tsieéu-ché, tsieéu-ché. Nin hôei-k'it-liào. Nin

tsog tefn-k id pé.

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Hoëi-pin lad-yé Liéou mèu-tsiéng lâi-lixo, yaé kién nin. - Kia6 t'& tsin-

MANDARINS ET MARCHANDS. == CHAP. X. 71

je m’en retourne. Qu’est-ce qui vous presse ? Restez encore un peu, allons ! Non, non. J'ai encore affaire au magasin. Cet argent, demain soir je le ferai porter à votre magasin. Très bien, très bien. Ainsi vous vous en retournez. Eh ! rentrez, je vous prie.

. CHAPITRE DIXIÈME. ENTREPRISE DE CHARPENTERIE.

Pardon, Monsieur; le charpentier Lieou est là, qni voudrait vous voir. Fais-le entrer. Maître Lieou, Monsieur vous prie d'entrer. Monsieur, vous allez bien? Oui, bien. Et vous? Bien, merci. Comment est-ce que je ne vous ai pas vu du tout ces temps-ci? C’est que je suis allé chez moi. Qu’êtes-vous allé faire chez vous ? Je suis allé faire la moisson. Quelle récolte avez-vous eue là-bas cette annke ? Une assez bonne récolte. Combien de meou cultivez-vous? Je cultive plus de cent meou. Combien de piculs de grain avez-vous eus cette année ? Cette année j'ai eu cent piculs. Maintenant que vous êtes revenu, avez-vous entrepris quelque travail? Non pas encore, et je viens aojourd’hui vous voir, parce qu’il y a un travail que je voudrais

lâi. Liéon chs fôu, ngd-mên Jlad-y& kiaô-nin tsin-k'id n4. —- Lao-ÿy6. nin had-5. Had-5, nin had-5. Had-5, ni-13. Tsén-md, tché tch'êng-tsè ngb tsèng môa-kién ni yä. Ngd ché hôei-liào 1-4 âng kiä. Khan chén-md hôei-kiñ k'‘ii-liho. Haei-kii cheôu tchôang-ki£ k'iü-lièo. Kin-niên ni- mên né-eûl niên-t'eôu-eûl tsén-md-yäng. Kedu pä-tch'êng niên-kf pa. Ni tchéng-tchô yèou toüo-chhao mebu-ti ya. NRD tehông-tehô yèon ï-k'ing toño ti. Kin-niên tà-liào yèou tono-chao tin liâng-ché 6. Kin-niên tà-liao yèou {-pë tän liâng-chë. Ni tchë-hôei-lài fng-tchô chén-md hoüo-liàio môn- yèou.— Hoûñn môu fng-tchô hoüo-liào. go Ein-eùl lâi kién nin ché in- wéi yèou ftch gu hoïo ngb yaé fng, tsiéon-ché mtu-yèou trién-t ho. Ng ti-

My K1a : finale, caractère non approuvé. TcE'ENG : dixième partie. ING : E TsIAKXG : ouvrier. Mou : bois.=char- perspective, circonstances. KEOU : équi- pentier, menuisier. valant à. PA-TCH'‘ENG : huit parties sur TcaEExa : ordre, période. dix de la récolte maxima. TcHoana : végétation vigoureuse. TA : battre. TAN : picul, mesure KIA : grain. = produits de la terre. Na- variable. D'après le traité franco-an- EUL : là-bas. NIEN : année. T'EoU : finale. glais. le picul vaut 100 livres chinoises. NIEN-T'PoU : année, bonne ou mauvaise. «= 6GOkil. 100.

NmN-EnG : id. #4 Luxe : nourriture, C&e : id. = grain.

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MANDARINS ÆT MARCHANDS. =— CHAP, X, 73

entreprendre, mais je n'ai personne pour me recommander et j’ai pensé vous prier de m’appuyer. serait ce travail que vous voulez entre- prendre ? C’est dans le quartier de l’ouest, là-bas chez Monsieur Kiang ; ne veut-il pas bâtir une maison? Je voudrais avoir l’entreprise de ce travail, ?ai entendu dire que Monsieur Kiang avait fait venir plusieurs personnes pour prendre une idée de ce travail, mais je ne sache pas que quelqu'un ait soumissionné définitivement. C’est vrai. J’ai entendu dire qu'il y avait eu trois personnes à le voir; deux d’entre elles demandaient 8000 taëls, et la troisième 7500 ; mais Monsieur Kiang ne consent à rien de tout cela : voilà pourquoi il n’y a encore rien de réglé. Maintenant, si vous entreprenez ce travail, naturellement ce sera à un prix un peu plus bas que les autres. Naturellement! Si je prends cette entreprise, non seulement je demanderai quelques centaines de taëls de moins que les autres, mais de plus mon ouvrage sera certainement plus solide, sans que la moindre partie en puisse étre moins soignée. Que je parle pour vous, il n’y a pas de difficulté, mais il y a encore une chose. J’ai entendu dire que Monsieur Kiang a l'intention, quand tout sera bien réglé, au moment de passer le contrat, de payer à l'avance la moitié de l'argent. La moitié qui restera, il attendra, pour la payer, que le travail soit achevé. Pouvez-vous commencer à travailler en faisant les avances? Oui, je sais qu’on ne recevra d'abord que la moitié de l’argent; mais en faisant

in-tsè, kông-tch'êng tchoèn boân 7a6 kiën-hoû, i-tièn-eûl piiu-neng hân- hoû.— Ngd ki ni choïo-choïüo tad yông-f, k‘d yedu I-ts'éng, ngd t'ing-kién choüo, Kiäng lad-yë-t1 i-s8, tà-soin choüo t{ng-koëi-lino tch&-heôa, li hô-t'ông- ti chè-hedn, siën ki f-pén-eûl în-tsè, hi&-chéng i-pén-eûl în-sb, tsdng-tè tèng wân-liào hoiio ts‘äi néng ki n1; ni kb-i sien tién pén-ti k4 md. Ché, ngd tche-taé ché sien ling ï-pân-eûl fn-tsè, ngd tà-soéndiào tà-so4n, k'd-i

TsIEN : donner son suffrage. ICcHOU : tion, sens. TA-S0AN :penser. C'HOUO-TING- seigneur. = personne qui recommande. KOEI : régler. KIU : élever. Kit-TSIEN : recom- Ho : s’accorder. T‘ona : ensemble, mander. accord, contrat. En Chine, les contrats 西 SI-TcH‘ENG : l’une des cinq divisions faits en plusieurs exemplaires portent Cr de Pékin. chacun une partie des deux caractères

3 Kai: couvrir, bâtir. Pou-TCHE..…. Mo : : la concordance des deux par-

ne va-t-il pas? KoNG-TCH'ENG certainement. LÉ: KTEN : dur, solide. Kou : id. = id. "M HAN-HoU : confus; mal fait, négligé. I : intention, Æ SE : penser, = inten-

: travail. TCHOEN :

ties est une des preuves de l'authenticité

du document. LI : établir.

Tex : ajouter, avancer de l'argent. PAN :

exécuter. TIEX-PAN : avancer son travail,

sans étre payé immédiatement. K'1 1 commencer. SIEN : à l'avance.

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tién-pén-ti-liào, in-wéi ngb yedu p'ông-yedu, k'äi-tchô k6 tchoän-wà-yâo, y6ng toûo-chào tchoän-wà t'a to ko-i kông, pou yéng ki hién-ts'iên; kàn wân-liào hoüo, tséi ki tsiên, bèn k‘o-i hing; hoin yebu ngd-t1 k6 siko-kivôu- ts, bién-tséi k ai-teh5 k6 môu-tch'hng-tsè ; t'& ts 6un-tchô-ti môn-li£o hèn-toüo, ngù k'd- soëi-pién yông; y35 pôu ybng sien ki ts ian. Ngb ling tché 1-pân-eùl ta-tsè, pôu-kodo ché yu-péi-tchô mai chë-t'eôu, mai hoëi, k‘ai-fx t4-kia ti küng- ts'ièn, soén-lino-tsoén y pôu tch‘ä chén-md keôu-liào. Ki-ché tché-md ÿéng, hèn-hào-lièo, kàn ming-t'iën, ng tsieon kién Kiäng lào-y8 k'it, ktni

MANDARINS ET MARCHANDS. = CHAP. XI. 75

mon compte, il me semble que je puis travailler en avyançant le reste. En effet, j’ai un ami qui a un four à briques; quelle que soit la quantité de briques et de tuiles qu’il me faille, il pourra me la fournir sans que je sois obligé de lui donner de l’argent comptant ; et quand j'aurai achevé mon travail, alors je le paierai ; cela peut très bien aller. De plus, il y a le frère cadet de ma femme qui tient actuellement un chantier de bois ; la quantité de bois qu’il y garde est très considérable, et je puis en user à mon gré sans être toutefois obligé de le payer d’abord. La moitié de l'argent que je toucherai ne sera donc employée qu’à acheter la pierre et la chaux et à payer le salaire de tout mon monde. Tout compte fait, cela me suflira, sans aucun doute. S’il en est ainsi, c’est très bien. Demain j'irai voir Monsieur Kiang et je lui parlerai pour vous. Si vous voulez bien, je vous serai très obligé. Quand viendrai-je recevoir votre réponse ? Venez après-demain., Bien, alors je m'en retourne. Très bien.

CHAPITRE ONZIÈME. UNE SÉPARATION DE BIENS ENTRE FRÈRES. Quand est-ce que vous êtes venu, cher ami? Je suis d’abord venu une fois ; mais ayant appris que vous n’y étiez pas, je suis allé ailleurs.

Je viens de revenir, et l’on m’a dit que vous n'’étiez pas encore rentré ; c’est pourquoi je suis ici, n’attendant que votre retour. Ainsi donc, je

choüo-choïüo.— N£-md fei ]ho-y8-tf sin pé; ngù toüo-tn lâi ting lào-yé-ti sfn né. Ni heôu-eûl lâi t‘Ing-sin pé. Ché-liho, né-md ngb hoëi-k'‘iu-lièo. Ni hoëi-k'id-liào.

TI-CHE-I TCHANG.

Lào-t{ ché chén-md ché-heôu lâi-ti. Ngb siën lâi-kodo ï-t'éng liào. T‘ing-choño ché nin môu tsäi-kïa : tché-md-tchô ng ycôu chéng pié-tch'ôu k'‘ju-lino. Tché käng-ts'âi ngb hoëi-lâi, t'ing t'ä-mên choïo nin boin ma hoëi-l'ai-liào, soûo-i ngo ts&i tchëé-eûl king tèng-tch5 nin hoëi-lâi n4.

| TcHoAN : brique. A Wa: tuile. riaux. YAo: four. AT: ouvrir, tenir boutique. Hotz : cendre, chaux. HIEN : présent. HIEN-TS'‘IEN : argent BA K'ar: ouvrir sa bourse, ses comptes. Fa :

comptant. émettre, payer. solder. Koxa : tra- KiEou : oncle. SIAO-RIEOU-TS8E : frère vail. KONG-TS'IEx : salaire, cadet de la femme. SIN : lettre, nouvelle, réponse. HEou-

Ts'oEN : conserver, Ltao : maté- EUL : après-demain.

76 SECONDÉ PARTIE. UN À À) D SE 6 À] # MÉEELHXETÉERES 6 , 2 TT & Li X 4 # KRÉZENRMMES TE BR À $ EE MR & K . , ,不 5 # RRÉBTRHEHÉS 若是 HN JE 6 Hi Æ [nl ng À À XX Æ ,去 k fr Æ M À TRË À IE À 6 À X RAA TTIERERT BE À M É & EM E TE BR 4 ON EL AE R KM 5] À E À JX À Si NL À A & À MN E # R À M 6 X ,您 À EL EE É M, T Ni HN 2, à À #6 Pi Mi ME 4 K 4 E

md kigo lào-t{ chedu-tèng. Hèo-choïüo ni-nä, nin ché chäng nà-eûl ksu- liao -t'éng. Ngù ché tch iu-teh eng k'fu, téo tchoñng-kia-tf-h kg&n-liao- kkn. Hién-tsâi-tt tchoñng-kia tou tchhog-ka-lai-liho p4. Ché tôu tchang-k-lâi-liào. Né-md kin-niên {sieôu cheôu yebu wäng-liào. Ngkn- tchô kiô-hi& k‘än, kin-niên tchden koi fông-cheôu-ti. Yin tio tchüang- kiä-t{ N, k'än-kién t'ä-mên tchdng-ti-tt ts5-hoüo-liào md. Ché ngù k'iu-ti ché-heéu, t‘ä-mên tchéng tséi ti-I\ tch'ôu-ti-liào, kàn chàang-où-tf ché-heôu, t'i-mên tsieôu tôu hoai-k fu tech chang-fin k‘fu-liho, tché-mo-tch8, ngd tsicôu tchào-lièo i-k'ouo chôu, tsäi chôu ti-hfa, liâng-k'odi-liào pân-t'ien

MANDARINS ET MARCHANDS. CHAP. XI. 17

vous ai fait attendre ! Que dites-vous ? êtes-vous donc allé faire un tour ? Je suis allé hors de la ville, voir un peu l’aspect des moissons à la campagne. Actuellement les grains doivent être hauts partout. Oh ! oui. Eh bien ! cette année, la récolte d'automne donne des espérances ? D'après ce qu’on voit maintenant, cette année nous pourrons certaine- ment avoir une bonne récolte. Etant à la campagne, avez-vous vu les laboureurs travailler aux champs ?— Oui, quand j'y allai, ils étaient précisément dans les champs à biner la terre, mais à midi ils s’en allèrent tous prendre leur diner. Alors je cherchai un grand arbre, au pied duquel je me reposai quelque temps : je regardai un peu les gardeurs de bœufs et de moutons; puis, quand je me fus assez rafraichi, je revins en me promenant. Vraiment vous entendez bien la manière de vous divertir. Comment, me divertir! C’est uniquement qu’il est fort ennuyeux de rester assis à Ja maison, et si on fait la sieste, on se trouve mal à l’aise au réveil ; il n’y a rien de tel que sortir et se promener. Votre manière est aussi un bon système d'hygiène. Allons donc! Mais, si vous êtes veau chez moi aujourd’hui, ne serait-ce pas que vous avez quelque chose à me dire? Cher Monsieur, je suis venu parce que j'ai une affaire difficile que je veux vous prier de traiter pour moi. Quelle affaire ? C’est que maintenant mon frère cadet exige subitement que nous fassions

tsSiao-liho hoëi-tsè, féng-niéou fäng-yäng-ti, kàn liâng-k'oi keôu-lito, ngd tchë-ts'Ai lieôn-tà-tchô hoëi-lài-liño. Nin tho tchsn ché hoci küño-lô-ti. -一 Cbén-md boki kño-l6 yä, pêu-kouo ché tshi kïa-là tsodo-tchô ché mén-té- hoàng, choëi-chàng-kio k'-lâi, ché pôu chôüu-foù, mü-j5 tch‘äu-k'in liéou-tà liêuu-tà tho-hao. Nin tchë tao yëé ché yàng-chën-tche fa. Ni-eûl-ti héa-ni, lko-t{ kin-eûl to ch&-hfa lâi, ché yedu chén-md h6a-choïo md. 工人 - kô, ngù lâi ché yedn kién wêi-nén-ti ché, yéo k'ieôv nin t' ngù pän-pén. Ché chén-md ché-ts‘ing. Ché in-wci ngù hiong-tf hién-tsñi bôu-jân yéo

CHEOoU : souffrir, recevoir, je tous ai ik Fana : lâcher, faire paître. I-HOEI : une

fait souffrir l'attente. fois, quelque temps. | T‘ANG : fois, p.n. des voyages, excursions. fu FT ou El Ed L1EOU-TA : aller sans but,

5 TcHANG : haut. TOHANG-K'‘I-LAI: grandir. se promener, fliner.…

NGAN : selon, d'après. TCHOEN : certaine- F5 K40 : élevé, distingué. oEI : savoir. ment. 4 Fon& : abondant, riche. Fc) MEN : triste. TÉ-HOANG : superlatif. K'‘ouo : p. n. des arbres. PAN-T'IEN : CHoEi-Kio : dormir. CHANG : midi. K“1r- demi-journée, quelque temps. Lar : se lever. PoU-CHOU-FOU : pas à l'aise,

LranG : froid, frais. K'oaï : gai, agréuble. | À Wet : faire. NAN : difficulté. = difficile = frais en été. FEx : diviser. IA : maisons, propriétés.

78 SECONDE PARTIÉ, , # 7 À 4H XX M AE À & R À # fi AL A A À SE 54 1 ZX FT M 6 de M Hs A A di 6 DE, 2 H #1 À EE # #1 À À M ñ 我们, ,不 TN à À K MUR R k# JA, NF M JE, À AR DE 7) ME 6 D MRMR M A NO A M À A 4 M] A F1] À À PF HR Æ D À EE À À À Æ À M fl #] IN LE % À À À 2 FK 31 6 SN À KO 1 M À JE

ls 4 (6 0 5 À À EE DR A #

fen-kia. Ni-men tf-hiüng-mên 86u-jë püu-ché hèn hoûo-müu md. Tsén-md t'& hôa-jân siang-k'\ yéo fén-kia lâi ni. Nod y pou tchë&-téo ché chén-md yaên-kôu, ng sing t'a t4-käi ché cheôu-lio jên-ti t'iho-soüo-liào, suuo-i ts yéo hoûo ngb fën-kia. Mü-fei tshn-mên tchë-sié ts'in-yèou li-t‘eôn, choëi hoûn néng li-kién' ni-mên t{-hiüng-mên. Tsèn-mên tché-sié ts'in-yedu N- t'eôu, tsé-jân choëi pôu néng t'ino-soûo t'& fén-kia yä, ngù tehe-té0, t'â kïn-lâi kiao-liaho ti-k6 gn p'ông-yedu, tôu pôu-ché hèn hào-ti jén, ngù siang pi ché t'A-mên t'iho-sono-tt. Nä-md nin lâi tchào ngù, tà-soén ché tsén-md- k6 pén-fà nt. Ngù läi ché în-wéi ?各 hiông-t{ sôu-jë hoûo nin toéi-kfng,

MANDARINS ET MARCHANDS. —— CHAP. XI. 79

le partage des biens. Ordinairement vous et vôtre frère n’étiez-vous pas en parfaite harmonie? Comment s'est-il mis tout à coup en tête de vouloir ce partage ? Je ne sais pas non plus quelle en est la cause; je crois que probablement il a écouté les excitations de quelqu'un, et que, par suite, il veat se séparer de moi. Ÿ aurait-il parmi vos parents et amis quelqu'un qui pût amener une rupture entré vous? Parmi nos parents et amis, il n’y a vraiment personne qui puisse par ses excilations le pousser à ce partage ; mais je sais: depuis quelque temps il s’est lié avec de nouveaux amis, qui sont loin d’être tous gens de bien ; et je crois que, pour sûr, ce sont eux qui l’excitent ainsi. Vous veñez me trouver ; mais quel moyen voyez-vous d’arranger cela ? Je suis venu parce que, d’ordinaire, mon frère s'entend bien avec vous, et je voudrais vous demander de le faire venir chez vous ces jours-ci pour l’exhorter ; en un mot, si vous pouvez l’amener à ne pas faire ce partage, ce sera bien. Le faire venir et lui parler raison, il ny a rien d'imnpossible. Seulement il y à once difficulté: quoique, en temps ordinaire, foüs soÿons bons amis tous deux, cependant, avec le caractère singulier de votre frère, je n’ose pas répondre qu’il écoutera mes paroles. S'il ne voulait pas se rendre à mes conseils, que faudrait-1l faire? Si vraiment il n’écoute pas vos conseils, il n’y aura plus qu’à faire le partage selon son désir. Mais s’il ngù têséati k'ieôu nin tchë-ki-t'ien, t'ä tchho téo nin kia-N lâi, k'iffen- k'ideh ta tsèng ché nêog kido t'a pou fen-kta ts hho-né. Ngô t'a tchào-lâi k iien-k iien t'a, to môu chén-nd pou hing-ti. 9 ybu 1-ts‘éng, ngb-man lia p'ing-tch'Ang soëijân toéi-kfng, oû-néi ling-ti né-kô tsouo-p'i- ki ng pôu kàn pho t'ä tchden ting ngd-ti kga, t'ang-hoïo t'A pou t‘ing k'iden, ye6u käi-tâng tén-md pân ui.— T'ä jo chétséi pit t'ing k'iden, n4 mbu fd-tsè, tchë k'ù yeôu-tchù t'ä fün-kia tsiedu-ché-lièo. J5-ché t'à Fting

fe Houo-mou : bon accord. # Sou-JE : très bonne intelligence.

jours ordinaires. E Æ% Ov-xai : il n'ya pas moyen; malheu- T140 : exciter. Bouo : id. = mettre reusement.

la brouille. Æ Tsouo : gauche, mauvais.

JE Mo-FEI : double négation. = n'est-ce T'‘ANG: si par hasard. IX Hovo: si, doute. pas que ? fid. = id. | XX pa: moyen. Mou-FA-TsE : il h‘y a aucun NENG : pouvoir. Je Lr: séparer. KIEN : expédient. Text : Seulement. K'o: on TogT : s'accorder, conforme, semblable. pourra, devra, Y&oU-TCHO-?'A : 8e rendre 5 Kia : robuste, force. ToEi-Kina : à son désir.

être tout à fait de môme caructère ; en Yzou : selon, marque l'origine.

80 SECONDE PARTIE. & 4 M n EE À & 5 5 & # , EF IR 2 5 à EE OT. Hi X E M É + à X À É M Æ I R 6 EE = M TM MN À R Æ 住人 样子 .的 ,分 À 4 Æ Æ A À RS 1 RO Hi DE, & 8 + À À & Æ 9h A Æ À Be K M R JE À HA 西 , Pi , MR 公有 À À 7 M D Æ 4 M Hi PK, fi ,是 À T6 À À 3 EN Dre X LI M À R # # M & & À N 5 NN #4 À À RTEME M H À, Æ Hi 3% À .

yio fgn-kia,nin tà-séan ché tsén-md-k6 fén-fi ni. Ngè-mên-ti ng-tcb in, ché liang-tch'ôu tchôu-fâng, lihng-tch'én p'ôu-mién-fâng, sï-tch'éng n&-tch gu tchôu-fâng, hoûo tch'éng-wäi-t'eôn né-tch'ôu p'én-mién-fèng, né-liàng-tch‘ôu- ti fâng-k'}, ts'iûen-tôu tshi wäi-t'eôu yä-tchô-lino, hién-tsai tsiéou-ché ngd-mên tchôu-tchô-ti tchë-tchôn-flng hono ngd-mên p'ôu-tsè né-ké fângtsè, tché liang-tch ba-tf fang-k'f mün yi ngù kb-i fn ki t'a tché-liàng-tch'ôn-fâng

MANDARINS ET MARCHANDS. CHAP. XII. 81

veut absolument partager, à quel mode de partage penseriez-vous ? Voici nos immeubles : deux maisons d’habitation et deux magasins sur la rue. La maison située dans le quartier de l’ouest et le magasin dans la ville chinoise ont tous deux leurs titres engagés au dehors comme sécurité : mais maintenant, la maison que nous habitons et celle de notre magasin n'ont pas leurs titres engagés et je puis lui donner pour sa part la possession de ces deux maisons. De plus, parmi les meubles et autres objets qui sont à la maison, qu’il prenne tout ce qui lui fera plaisir ; il n’y a absolument rien que je lui refuse. —Cetie manière d'agir est extrême- ment équitable. Vos parents et vos amis ne peuvent avoir ahsolument rien à vous reprocher.

CHAPITRE DOUZIÈME.

PROCÈS AVEC UN VOISIN. VENTE DES GRAINS.

Comment se fait-il, cher Monsieur, que je ne vous aie pas même aperçu tous ces temps-ci? Je suis allé chez moi faire la moisson. Comment est la moisson cette année? Cette année la moisson peut encore passer pour bonne. Combien de terre cultivez-vous ? Pas beaucoup ; à peine plus de cent meou. Combien avez-vous eu de piculs de grain cette année ?一 Plus de cent piculs. C’est alors plus que

tch‘an tsiéou-ché-liào.K'i-yû ngd-mên kia-li-ti kia-kii tüng-s1, t'A ngäi chén- md, tôu k‘è-i ni-liao-k fu; ngù kinë môu chén-md pôu yuén-f-tt Nin tche- mb pén ché kông-tüo-ki-lièo ; ts'in-yèou-mèn kiuë püu-nêng yèou chén-mù f- luén nin-ti liào.

TiI-CHE-EUL TCHANG.

Lào-hiông, tsén-md tcbé tch'éng-tsè, ngù tsbng mün-kién ni-nä. Ngd hoëi-kia cheôu tchoäng-kia k'fa-liào. Kin-niên cheôu-tch'éng-t* tsén-md ying 5. Kin-nitn cheôu-tch'éng-ti hoûn soûn hho 5. Nin tchông-tchô yèon toüo-chào ti yä. Ngd-ti t{ pôu toüo, tsâi king toüo ti. Kin- niên nin tà-liào yedu touo-chào tän liâng-chë 6.— Tà-liño yedu 1-pé toño tin liñog-chë. Né-md kin-nièn, nin tà-ti liângchë, pli k fu-nien toüo.

Æ Tcx‘AN : patrimoine, propriété. FAnG- ce qui reste. TOH'AN : maisons. POu-MIEX : façade de Koxa : juste. TA40 : rnison. = justice. magasin. ToH'ou : p. n. des lieux. I : discuter. in LUEN : id.= id.

Ya: garder, retenir, donner ou recevoir x Cazov : recueillir. Tcu‘sNa : parfaire, en gage. : 00, et. Yu: lo reste.= æ récolte de l'année. NIEN-TCH‘ENG.= id,

SECONDE PARTIE.

82

MEN DMEHME M KE RIM GE RNE RENÉE H+H+ANNEUNR BAHRAIN [EN 0 HE A DEEnNré WMWSIDEENANE-MASONS # WE<RLIMHENERIER SMART K M MERE ]|EFRMERUMEMKM MAIMIMEHSE RERICLMHÉMREEHMKIÉHKIESEN EAN IR ÉRONEREMRRÉREPRMENIEI|ENRLESSÉIU HÉERNUNERERMNESRAREËTERÉELR-E MÉSEMELENLRENONEQMEHMNRINMENA ÉMÉSEWHÉRÉEMIM EMA] MERKVAEUTr WHEBMEKRITNNMRSRRERBRMNHENESNMEHE IWRÉRFSRREENERSBNEKE-HERRNERUM BÉADNLMNRENÉLMMUKEIMNMNRESERS

Ché, k‘fu-niên tsdng tà-liào IGu-chë tän liâng-chë; kin-niên pi k‘fu-niên, touo

th-tchô yedu sé-chè-tono tän liäng-chë liño. Nin k fo-liao jé-tsè pôn chho-

Jiào pé.— K'o-pôu-ché-md, ngù k in-liho yedu liàng-tono yuë liào. Tegn-

md, nn tohé-t'éng hoëi-kia, k'fu-lino tehë-md siô jë-tsè ni. Ngd ché hoûo

jsn th-Hho tcb pg koën-s8, yebn méi-liào f-hoëi ti. Nin ohé hoûo choëi

th-hoAnees lAltob8, > Cbé hoûo ngb-mên 1-k6 th-koñneB th =

MANDARINS ET MARCHANDS. =— CHAP. XII. 83

l’année dernière. Oui, l’année dernière je n’avais eu qu’à peine soixante piculs ; cette année j’ai eu quarante et quelques piculs de plus. Vous avez été absent bien longtemps ! Mais oui, j’ai été absent plus de deux mois. Pourquoi, à ce voyage-ci, avez-vous été si longtemps chez vous ? C'est que j ai eu un procès avec quelqu'un ; j'ai aussi vendu une terre. Avec qui avez-vous eu un procès ? Avec un propriétaire voisin. Pour quelle affaire ? Voici : j'ai une terre basse de dix et quelques meow qui, chaque année, aux grandes pluies d'été, est inondée ; voilà pourquoi depuis quelqres années, je ne la cultivais point, et elle était laissée en friche. C:tte terre était contigüe à une terre d’un nommé Yu. Ces années-ci donc, je ne l’avais pas cultivée, et çela a donné occasion à ce nommé Yu d'empiéter petit à petit de quelques meou. J'étais toujours absent, et par suite, je ne savais rien de cette affaire. Mais cette fois, à mon retour, j’en entendis parler à mes ouvriers ; je me rendis en personne sur les lieux pour examiner la chose, et de fait, il avait empiété sur ma propriété. allai donc trouver ce nommé Yu pour lui parler de cette affaire, mais il refusa obstinément d'avouer. Alors je me rendis au tribunal et présentai une accusation contre lui. Quand le sous-préfet eut tiré la chose au clair, il lui ordonna de me restituer tout ce qu'il m'avait

Ché wei chén-m ché-ts'ing. Ché in-wéi ngb yedu chë-ki mèou wä-tf, mèi- nien hfa-t'iën, ÿ-hia té-yù tsiéou yen-liho, sodo- tch&-ki-niên ngd müu tchông, king hoâng-tchô-liào. Nod n4-k6 ti kin-yäi-tch5 i-k6 sfng-Yü-ti ti- medu. Tché-ki-niën ngb pôu-ché môu tchéng nk-k6 tf md. K'd-tsiéou kido né-ké sing-Yü-ti ling-soci tchän-liïo yedu ki-medu ti k‘fu. Ngd th ang tséi wäi-t'eôu, sodo-) pôu tch&-tio tchë-kô ché, kan ngd tcht-t'éng koai-k'ia t'ingkién ngè-mên tch'äng-kông choùo, ngù tsiebu ta in-tak to th k'iu i- tch'à, k‘o-pôn-ché kiio t'& tchän-liào ngè-tf ti k'fu-liào. Tohé-mb-tchù, ngd tsiéou tchào n&-k6 sing-Yü-ti k‘fu, wén t'ä tchë-kién-ché. T'A 1-tfng pôu-jén. Ngb k'd-Wiéou téo yà-mên k‘fu pa t kéo-hfa-lâi-liào. Kàn tchë-hién tch ming-pé-liào, teiéou ki£o t'ä pa tchän-k'fu ngb-t{ ti, tou kt ngb t'oéi-tch'6u- lâi-liAo ; tché-md-tch5, ngù tsiéou tüu pa t‘& méi-tch'ôu-k'fu-liào. Ché-liào.

Tox'anG : p. n. des affaires. sz : me direct. présider. Koan-8E : procès. TA-KOAN-SE : Tca'ANG : long. KonG : travail. = gens faire un procès. à l'année. Los : voisin, Ti-Lin : id. put Krao : causer, marque du passif. J'ai I: dès que, Ysx : inonder, noyer, subi oct empiétement de aa part,

Km 1 oervé, ON Var: contlgu. = id: Kao:aoouser, Hia-Las 1 auxiliaire, | Toma wwpe,- Pa 1 dénoie le régie | T'ons 1 reculer, NT revenir:

84 SECONDE PARTIE.

BE # à td #6 4 4 Et Ji, À MR À É, À EE à # À À À #4 E = WH RER BE HE É AE SX ÿ % ET, RAM RARE À HE EE 7 M & M À # mn br 38 EF E, MR FT À À Æ Ke SE À À RE KM EE 6 SE #0 DR HE À #, À Æ LE #1 #6 # ORNE M À & À À F Ë & & & & E EE À NN EN RÉBATAEAEE À 0 M À 5 ME TE 4 ËERAT & Ë 5 De 8 6, .上方 ,个 UHÉNEMÉERAM THAMMM HER AM MR, HAMÉREZXÉHNEMRXA HE À M M Æ À À 3 4 & KE HE Kk 61 À 6 6 EX NE 6 # U JE Mt 17 À ft HN, À GR M & À À KE MI OU XX UE X À E , ER # # C

Biéng nin mi-ntan tà-ti tchë-k6 liâng-chë, tôu-ché lieôu-tchô teé-ki tch'& 5, hoân-ché méi ni Pôu-ché tôn lieôu-tch5 tsé-kf tch'é, ngè-mên kia- tsieôu-ché lieôu k6 sän-sé-ché tän liâng-chë, hfa-chéng-ti tôu tsieôu mâi-liho. hn-t liâng-chè tôu ché méi tshi chén-md ti-fang 6. Li ngè-mên tchôu- ti né-ké tf-fäng yèon ki--tf yèou k6 14 tchén-tién, mèi t'ien ï-tsi. Ng mên tôu ché cheng-k‘eôu t'oûo-chäng liâng-chëé, téo nä-kô tchén<ién- chéng méi k'fu. Téo-liào tehén-tién-chéng ché méi ki liäng-chë-tien Di hoën-qhé mât ki k'ü-jôn nt Tou ché méi ki k'%-jén t1 chô-hedu tono, Ché

MANDARINS ET MARCHANDS. —— CHAP. XII. 85

enlevé; après quoi, je vendis le tout. Très bien. Maintenant, le grain que vous récoltez chaque année, le gardez-vous pour votre propre consommation ou bien le vendez-vous ? Je ne garde pas tout pour mon usage personnel; je garde chez moi trente piculs, et je vends le surplus. le vendez-vous ? À quelques {5 de l’endroit nous demeurons, il y à un gros bourg, avec un marché tous les cinq jours ; nous chargeons notre grain sur des bêtes de somme et nous allons le vendre au bourg. Arrivé là, vendez-vous à un magasin de grains, ou bien à des acheteurs étrangers? C’est le plus souvent à des acheteurs étrangers que nous vendons. Leur vendez-vous par vous-même ? Non, la vente est faite par des courtiers. Ges courtiers sont-ils reconnus officiellement ? Oui ; il leur faut avoir une patente donnée par le mandarin pour pouvoir faire courtage. Les mesures qui servent à la vente des grains sont-elles aussi déterminées par l’autorité ? Oui, tout est réglé par l'autorité. Et le bénéfice de ces courtiers, en quoi consiste-t-il ? 11s ont leur cominission. Le prix du grain est-il fixé par les courtiers ? Non. Qui est-ce qui le fixe ? Personne; en somme voici ce qui arrive. Si tel jour il vient beaucoup de grain, naturellement le prix baisse; si tel autre jour il en

pin tsé-ki méi ki k‘o-jèn md. Pôu-ché, tôu ché king-kf ki-méi. king- kf tôu-ché féng-koän-ti md. Ché fbng-koin-tf t'ä‘mên tôu yedu koän-ki- ti 78-t teai nêng täng king-ki liao. Mäi liâng-chë y6ng-ti hôu-tedu, tôüu ché koän ting-ti md. Ché, tôu ché koän ting-ti. Nä-mùd king-kf tchèng-ti tou ché chén-md tsiên ni. king-kf tsiéou-ché t6 ybng-tsian. Hâng-chë-tt hâng-ts'ing ché king-ki ting md. Pôu-ché king-kf ting. Ché choëi ting ni. Môu jên ting; tà-k4i ché tché-md-tcho. Jô-ché tché-t'ien liâng-chè lâi-tà too, tsé-jân hâng-ché wang-hfa 16, j5-ché

fn TCHEN-TIEN : gros bourg. TSI : # Fox : recevoir avec respect, dépendre,

marché. servir. HE CHENG : bête de somme. K'Eou : bouche. YA : agent du fisc. LV] TB : oertificat. = bêtes de sonime. pe TEou : boisscau, dont la capacité varie Ek ou EX T‘ouo: charger un fardeau sur une beaucoup avec les pays. Le plus em- bête de somme. T‘ouo-cHANG : charger. ployé actuellement contient un peu TIEN : auberge, boutique. Æ K'o ou plus de dix litres. #4 Hou = dix 5 K'É : étranger. en quelques endroits.

KING : disposer, régler. fe K1 : savoir. YoNG : se servir, dépense. = commission. DA LA " = courtier, Ki-mar: vendent pour moi. WANG : vers. Hu : le bas.

SECONDE PARTIE.

86

RE A IN LIRE M UNIT | HE MEN VEI<HKH HIEtEX VRSIINÉRSRUIR + 11] À

WNRAMMES]ÈRHE SHEMMNMÉE LH=R ee | MKKENK NME] MÉLKEN HA ASFERVE HRÉNÉTENT RÉLEREN DDRM EIRIMMEMNER<S ES ÉKEMUU D'ÉRÉNEIIMRÉNIETMOENDERZ LEMDESÉ D OHÉNEDNMIRMMNE S<REKMÉME RÉEILCEEREURMRÉMMNRER | ENMNESE II EMXAEEMMEOMRMEMHEREMÉIMCHÉENEKN RKLKERÉENMMÉERMEOLRNEDEERENEEER MR ENNEMOREIMMNNREES EMRIREE

tché-t'iën liâng-chë lâi-ti chào, tsé-jân häng-ché wàng-chäng tchäng. Tchë

ché ï-ting-ti D; ping pôu-ché yebu jén siën ting-tch'ôu fk6 hâng-ché lâi.

Ché-liào, nin tchë-md choud ngo tsieou ming-pë-liào.

Ti-CHE-SAN TCHANG.

Lào-ti, nyù 18i ché wén ni i-kién chéts'ing. Nin ché wén chén-mè

MANDARINS ET MARCHANDS. vw CHAP. XIII. 87

vient peu, naturellement aussi il monte ; c’est une chose qui va de soi, et il n’y à personne qui fixe le prix à l'avance. Très bien ; grâce à vos explications, me voici parfaitement renseigné.

CHAPITRE TREIZIÈME. LOCATIONS D’ARBRES A FRUITS,

Je viens vous demander un renseignement, De quoi s'agit-il ? N'avez-vous pas un verger aux collines de l’ouest ? Oui, j'en ai un. De combien de meou ? De cinquante et quelques meou. Chaque année, est-ce que vous en recueillez les fruits vous-même pour les vendre ; ou bien donnez-vous vos arbres à forfait à quelqu'un ? Il y a quelques années, je recueillais les fruits moi-même pour les vendre ; mais ces dernières années, j’ai loué mes arbres à d’autres. À qui les louez-vous ? Je loue tout au magasin d’objets variés Choen-I de Hai-Tien. Si je viens vous voir aujourd'hui, c'est que j'ai un ami qui a ouvert récemment un magasin de fruits secs dans la ville occidentale, et it m'a prié plusieurs fois de lui procurer une location d'arbres à fruits. Je savais que vous aviez un verger ; c'est pourquoi je suis venu vous en parler. Si, à la fin de l’année, vous êtes disposé à lui louer vos arbres, je puis vous servir d'intermédiaire. S'il désire louer, il n’y a rien qui ne puisse se faire.

ché-ts'iog. Nin si-chän-h, pôu-ché yebu Etch'éu koüo-môa yuên-tsè md. Pôu-ts'6, ché yedu ftoh bn kouo-müu yuên-tsè. Ché toao-chao mèon-tfti guên-tsè 5. Où-chë toño mèou-ti-ti yuên-tsè. Mèi-niên ni né-yuên-tsè ché tsé-k\ chou koüo-tsè mâi yä, hoân-ché ph chôu pio-kf pié-jên ni. Ts'iên siè niên, ngd tôu-ché tsé cheôn koüo-tsè mi, tehë-ki-niên ngb ku- ché chôu päo-ki pié-jèn. N) tôu-ché pio-ki choëi ni. Ngd tou ché päo-ki Hài-Tién Choën-I t8-hoûo p'ôu. Ngd kin-eûl-k6 lâi kién ni ché in- wéi ngù yedu k6 siäng-hdo:ti, ta hién-ch8 tsäi si-tch eng k'ai-liho fk6 kän- koùo-ts p'ôu, t'à teéi-san-ti kieou ngù kit’ pân tch5 pâo-koùo-tsè-tf ché- ts‘ing. Ned tche-téo ni yedu koùo-môu yuên-tsè, sodo-i ngd lâi wén-wén n}, jè-ché ni yuén-{ kodo-niên pa chôu pio-ki t'a, gd ko kini-mên tché k‘ién. —T'a jô-ché yuén-{ päo, môu chén-md pôu-hing-ti. T'& hoan

H Tsa1 : uue seconde fois, deux fois. SAx : an. une troisième, trois fois. = plusieurs fois, PL LA : tirer. £k K'IEN : corde de balage, bien des fois, souvent. = tirer la code pour quelqu'un, :. €.

Kouo : passer. NIEX : année. = nouvel rendre un service.

8 SECONDE PARTIE.

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kiio ngb wén-wén tch£ pao koüo-tsè tôu ché tsén-md koci-kiù. N4-md nin tchë-ké siäng-hào-ti ta ché wäi-hâng md. K'ô-pôu-ché-md, t'ä pèn ché wäi-hfng, t'ä tché-ché t'eôn--hoëi ts5 tché koüo-häng-ti mhi-mäi. Ni päo koüo-tsè y6 müu-yedu too hoëi-kiù, isiéou-ché kië koüo-tsè-t1 chè-heôu ngùd t'ông ta t4o yuën-tsè li k‘n--k‘än, jân-heôn tsieôu châng-liâng päo-kfa ché toüo-chho, kan choüo-t'ouo-lio, fn-tsè ki-lièo tchë-f-niên-ti koùo taieba ché ta-tf liao. an päo-t'oùo-tche-heôu hoan t& yeon k‘ân-koùüo-taè-ti liào pa. Na ché tsé-jân-ti, tsdng tchào i-k6-jên, hë-hia pé-jé tsai yuên-

MANDARINS ET MARCHANDS. CHAP. XIII. 89

]l m'a dit aussi de vous demander quels sont les usages pour cette location d'arbres à fruits. Est-ce donc que votre ami est étranger à ce commerce ? Mais oui, il y est complètement étranger ; c’est la première fois qu'il fait ce commerce de fruits. Les conditions pour une location d'arbres à fruits sont bien simples. À l’époque le fruit se noue, j'irai avec lui examiner le verger, et ensuite n.us débattrons le prix de la location. Quand cela sera convenu, il donnera l'argent, et alors les fruits de l’année seront à lui. La location une